À l’occasion de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan, tenue le 9 juin 2025 à Nice, France, les nations africaines sans accès direct à la mer ont appelé à ne pas considérer les mers et les océans comme des avantages géographiques, mais plutôt comme une ressource commune à partager pour le bien de tous. L’Afrique, avec ses 47000 km de côtes, 39 nations riveraines et 6 îles, est un atout maritime naturel. Cependant, 16 de ses pays sont sans littoral et leur prospérité économique est étroitement liée à l’accès sécurisé aux espaces maritimes.
La 3ème Conférence des Nations Unies sur l’océan a rassemblé, le 9 juin 2025 à Nice, plusieurs pays autour d’un enjeu majeur : la préservation des océans face à leur dégradation accélérée. Dans ce cadre, les États africains sans accès direct à la mer ont lancé un appel fort : ne plus considérer les mers et les océans comme des privilèges géographiques, mais comme des biens communs à partager pour le développement durable de tous.
“Je souhaite affirmer avec force que la haute mer qui s’étend au-delà de la juridiction nationale constitue un patrimoine commun de l’humanité. Les mers et les océans ne doivent pas être des privilèges géographiques mais des leviers protégés pour une prospérité durable”.
Évariste Ndayishimiye, Président de la République – Burundi
Le continent africain, avec ses 47 000 kilomètres de côtes, 39 pays côtiers, possède un immense potentiel maritime. Pourtant, 16 pays africains sont sans littoral, comme le Burundi, dont l’économie dépend largement d’un accès sécurisé aux espaces maritimes. Ces États mettent également en avant leurs ressources en eaux douces stratégiques, comme le lac Tanganyika, véritable mer intérieure, produisant jusqu’à 200 000 tonnes de poisson par an, et jouant un rôle clé dans le développement régional.
“Il est essentiel de garantir aux États africains sans littoral un accès libre, sûr et effectif à la mer et aux ressources océaniques. Faire justice à ces nations ne relève pas seulement du droit international, c’est une exigence de solidarité géographique et de cohésion continentale”.
Évariste Ndayishimiye, Président de la République – Burundi
Avec plus de 120 délégations internationales réunis autour d’une préoccupation commune : l’état critique des océans, la 3e Conférence des Nations unies sur l’océan a été l’occasion pour le président Ndayishimiye d’indiquer qu’une gestion cohérente de la source à la mer est essentielle pour bâtir une économie bleue continentale inclusive et résiliente.