Lors de la séssion plénière présidentielle de ce 28 juillet au 2e sommet Russie Afrique, le Président camerounais Paul BIya a souligné le regain d’intérêt russe pour l’Afrique qui répond à une relation historique mise en place et nourrie dans la grande décennie des indépendances africaines. Le Président camerounais n’a pas manqué de préciser les grands enjeux pour l’Afrique autour de ce partenariat qui se consolide, écoutons pour d’autres précisions notre envoyé spécial sur place à Saint Pétersbourg.
Partenaire de longue date de l’Afrique,la Russie s’emploie aujourd’hui à étoffer les domaines de coopération avec les pays du continent. Déjà à l’époque des luttes d’indépendances dans les années 1960 selon les rappels historiques du Président PAul Biya à la Plénière des chefs d’Etats ce 28 juillet, la Russie à l’époque URSS, s’est tenue du côté des peuples africains pour repousser le joug Colonial, un rapprochement qui s’est poursuivi dans le domaine de l’éducation, des milliers d’africains ont en effet effectué des études dans les grandes villes russes avant de revenir mettre leurs acquis au service de leur pays. Pour le Président Paul Biya qui salue au passage l’apport militaire russe pour juguler les défis sécuritaires du continent, les domaines possibles d’expressions de l’engagement de ce partenaire en Afrique sont nombreux.
Le continent fait en effet face à plusieurs défis économiques, notamment la pression inflationniste, les crises climatiques, les besoins de financements mais aussi des défis de leadership dans un monde en mutation. L’Afrique qui abrite près d’1/6 de la population mondiale devrait être représentée dans les grandes instances de décisions tel que le conseil de sécurité de l’ONU, un plaidoyer rappelé par le chef d’Etat camerounais à l’intention du partenaire russe. Paul Biya a finalement émis le vœu que les délibérations des travaux du 2e sommet Russie Afrique marquent un tournant décisif dans cette coopération entre deux géants.
