Alors que les violences, les déplacements forcés et les souffrances humaines persistent, alimentant une crise humanitaire de grande ampleur au Soudan, les Etats-Unis envisagent la reprise des pourparlers de paix le 18 avril 2024 en Arabie saoudite. Ces négociations devraient susciter l’espoir d’une cessation des violences et d’un processus de réconciliation pour le peuple soudanais, tout en mettant en lumière l’importance de la diplomatie internationale dans la résolution des crises régionales.
Sous l’égide des États-Unis et de l’Arabie saoudite, des pourparlers de paix avec les parties belligérantes, visant à résoudre le conflit au Soudan, seront lancés le 18 avril 2024. Cette initiative internationale vise à mettre fin aux hostilités et à ouvrir la voie à une résolution pacifique et durable du conflit. Un conflit qui a mis près de 25 millions de personnes en besoin humanitaire et entraîné le déplacement de quelque 8 millions de personnes, selon les Nations Unies.
“ L’importance de la diplomatie internationale dans la résolution de la crise au Soudan et à plusieurs dimensions. Parce que d’un côté on a Moscou et Kiev qui sont partis prenantes du conflit, ainsi que l’Égypte aussi qui considère que le Soudan est une partie intégrante de son pays et de l’autre côté il y a des Américains les saoudiens qui veulent aller au règlement du conflit parce que y a l’intérêt du contrôle du golf persique et à l’intérêt aussi pour l’Arabie Saoudite d’acheter l’or soudanais.”
Sadio Morel-KANTÉ, Journaliste – Congo
Selon les observateurs, il est impératif que la communauté internationale redouble d’efforts pour soutenir les initiatives de paix au Soudan et aider à mettre un terme à cette crise dévastatrice. Ceci alors qu’un responsable de l’armée soudanaise a exclu l’idée d’une trêve, si les Forces de soutien rapide ne quittent pas les sites civils et publics.
“ Est-ce que ils arriveront à tous se mettre d’accord est-ce que chaque préoccupation selon les intérêts des uns et des autres seront présent en compte et satisfait sans ça y’ aura pas de trêve au Soudan.”
Sadio Morel-KANTÉ, Journaliste – Congo
Pour rappel, le 15 avril 2023, les deux généraux Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, qui s’étaient alliés pour prendre le pouvoir en 2019 au Soudan, ont amorcé un cycle de violences entre leurs forces respectives lorsque l’intégration des paramilitaires du général Daglo aux troupes de l’armée du général Burhane avait été refusée par Abdel Fattah al-Burhane.