Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur pinterest
Partager sur whatsapp

Soudan du Sud : la MINUSS renforce sa présence

Le Soudan du Sud au bord de la guerre civile…le placement en détention du vice -président Riek Machar a provoqué une escalade des tensions dans le pays. Son parti, le SPLM-IO, a déclaré l’abrogation de l’accord de paix de 2018. A l’heure où l’Union africaine redoute une reprise de la guerre civile, la MINUSS, la Mission des Nations unies au Soudan du Sud renforce sa présence pour assurer la protection des civils.

De jour comme de nuit, les patrouilles de l’ONU se multiplient au Soudan du Sud. Dans ce camp de déplacés de Juba, la MINUSS redouble d’efforts pour assurer la protection des civils. Ils sont des milliers à s’y être installés après avoir fui les violences de la guerre civile. Un conflit qui continue de hanter les Sud Soudanais…et face aux tensions toujours vives dans l’État du haut nil, beaucoup redoutent que leur pays retombe dans la guerre. 

« Nous ne nous sentons pas en sécurité, et nous avons besoin que les patrouilles de la MINUSS augmentent et que le camp soit clôturé de manière sécurisée, car si les gens sortent, ils peuvent être tués. Nous ne savons pas qui sont les tueurs, mais nous savons qu’ils sont autour de nous. »

ANGELINA NYANG CHAR, Résidente du camp de déplacésSoudan du Sud 

Un sentiment d’insécurité qui s’est amplifié après l’arrestation du vice-président Riek Machar le 26 mars dernier. Il a, depuis, été placé en résidence surveillée. D’après le ministre sud soudanais de l’information, Michael Makuei Lueth, Riek Machar est accusé d’avoir “agité” ses “bases” pour les inciter à la rébellion contre le gouvernement. Après son arrestation, son parti, le SPLM-IO, a acté l’abrogation de l’accord de paix de 2018. 

“L’arrestation par le président Salva Kiir constitue une tromperie, une rupture de promesse, le non-respect d’un accord, un manque de volonté politique d’apporter la paix et la stabilité dans le pays.”

NATHANIEL OYET , Vice président du SPLM-IO Soudan du Sud

Une montée des tensions qui suscite l’inquiétude de l’Union africaine. La Commission de l’UA a dépêché à Juba, une délégation de haut niveau pour mener une médiation. Une mission de 5 jours durant laquelle le groupe des Sages n’a pas été autorisé à s’entretenir avec Riek Machar.

Agenda

Bouton retour en haut de la page