Au Soudan du Sud, les négociations de paix ont repris après quatre mois de pause durant laquelle est intervenu le limogeage d’une délégation gouvernementale pour mettre fin au conflit qui paralyse l’économie du pays. Le chef de l’Alliance du mouvement d’opposition du Soudan du Sud, Pagan Amum, a demandé à la nouvelle délégation gouvernementale de s’engager sur ce qui a déjà été convenu. Les différentes parties prenantes à cet accord sont ainsi exhortés à conclure les travaux sur les questions en suspens.
Après près de 120 jours dans l’optimisme quant à la possibilité pour les parties signataires de l’accord de paix revitalisé du Soudan du Sud d’aboutir à un accord définitif, les pourparlers de paix au Soudan du Sud ont repris le 5 décembre 2024 à Nairobi au Kenya. Ces négociations se déroulent entre le gouvernement du président Salva Kiir et des groupes d’opposition qui ne faisaient pas partie de l’accord de paix signé en 2018, pour mettre fin à une guerre civile de cinq ans.
Si on doit tenir compte des préoccupations des nouveaux acteurs de l’opposition, pour intégrer le calendrier de pourparlers, cela prendra du temps et pourra même fausser les pourparlers. Donc cela dépendra d’abord de l’insistance et de la rigueur des médiateurs qui sont en place.
Sadio Morel Kanté, Analyste politique
Alors que se tiennent ces négociations, le médiateur en chef des pourparlers, Lazarus Sumbeiyo, a appelé toutes les parties à conclure les négociations sur les questions en suspens. De son côté, Pagan Amum, chef de l’Alliance des mouvements d’opposition du Soudan du Sud, a insisté sur la nécessité de respecter les accords précédemment conclus. Le Soudan du Sud, au terme de ces consultations, doit pouvoir forger un nouveau contrat social inclusif qui trace la voie vers la paix et le développement.
Pour prétendre à une feuille de route inclusive, qui assurtais un avec noir politique dans ce pays, il faudrait que les nouveaux acteurs, les opposant qui ne faisait pas parti des accord ne viennent pas en rajouter.
Sadio Morel Kanté, Analyste politique
Rappelons que ces discussions ont été suspendues après le limogeage de la délégation gouvernementale par le président Salva Kiir, sans explication officielle. Ces discussions reprennent dans un contexte politique et économique extrêmement fragile avec le report des élections prévues pour décembre 2024 à 2026.