Souef Mohamed El-Amine est l’envoyé spécial de l’Union Africaine en Somalie depuis septembre 2022. Il a pour mission de diriger la Mission de transition de l’UA en Somalie, en place depuis le 1er avril 2022. Pour lui, le dialogue et la tolérance sont le principal instrument de la pacification de l’Afrique. Il est aussi un grand défenseur de l’unité et de l’intégration africaines.
Diplomate aguerri, le comorien Souef Mohamed El-Amine est, depuis septembre 2022, l’envoyé spécial de l’Union Africaine en Somalie. Dans le pays est-africain en proie à une crise sécuritaire liée notamment aux violences perpétrées par le groupe islamiste Al-Shabaab, il a la mission de conduire la Mission de transition de l’Union africaine en Somalie, en place depuis le 1er avril 2022.
“Je pense qu’avec cette volonté politique, nous apporterons certainement des résultats plus tangibles dans la mise en œuvre du mandat de l’ATMIS”
Diomede NDEGEYA, Ancien commandant de la Force Mission de Transition de l’UA en Somalie
Souef Mohamed El-Amine est un habitué des terrains de conflits. Avant d’être nommé par le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat, il a occupé le poste de chef du bureau de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali. Pour lui, le dialogue et la tolérance sont le principal instrument pour la pacification de l’Afrique.
Féru de partenariats gagnants-gagnants, Souef Mohamed El-Amine n’a aucune difficulté à se fondre dans l’idéologie panafricaine de l’Union Africaine, celle d’une résolution des problèmes de l’Afrique par l’Afrique et au profit de l’Afrique. Il est par ailleurs un grand défenseur de l’unité et de l’intégration africaine.
Souef Mohamed El-Amine est par-dessus tout un homme de culture. Amoureux des lettres, il est l’auteur de cinq ouvrages notamment L’OUA: Réalisations et défaites paru en 1991. Ancien ministre des Affaires étrangères des Comores de 1999 à 2001 puis de 2002 à 2005, il a été le rédacteur-en-chef de la revue présidentielle La Lettre de Beit-Salam pendant ses années d’exercice au sein de l’exécutif comorien.