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Les grandes dates du Cameroun

Dates importantes de l’histoire contemporaine du Cameroun

Le Cameroun est surnommé « Afrique en miniature » en raison de sa diversité climatologique, minière, géographique, linguistique et culturelle. C’est un État de l'Afrique Centrale d'une superficie globale de 475 650 km2. Il partage des frontières avec 6 Etats : le Nigeria à l’Ouest, le Tchad au Nord-est, la République Centrafricaine à l’Est, le Congo, le Gabon et la Guinée-Équatoriale au Sud. Avec une population estimée à 27 millions d'habitants, le pays est réparti entre 280 ethnies parlant 24 langues principales. Le Cameroun, bordé par l’Océan atlantique, est dominé par l’un des massifs montagneux les plus hauts d’Afrique. Découvert par le navigateur carthaginois Hannon, au VIe et Ve siècle avant J-C, le Cameroun trouve l’origine de son nom par la désignation de l’estuaire du Wouri « Rio dos camaroes » par les marchands portugais qui s’y installent dès le XIVe siècle. Le 12 Juillet 1884, le Cameroun est placé sous protectorat allemand. Pendant la 1ère guerre mondiale, en 1916, le territoire “Kamerun” tombe sous la tutelle d’un condominium franco-britannique, suite à la signature d’un mandat de la Société des Nations. En 1922, il devient un territoire sous mandat de la Société des Nations (SDN).

1er Janvier 1960 Le le 1er janvier 1960, à minuit, le Premier ministre Ahmadou Ahidjo acte officiellement l’indépendance du Cameroun occidental par cette phrase : “Camerounais, Camerounaises, le Cameroun est libre”. Placé jusqu’alors sous tutelle de la France, le Cameroun-Oriental devient le le premier État d'Afrique subsaharienne francophone à accéder à l'indépendance. Les festivités de l’indépendance vont se dérouler jusqu’au 3 janvier 1960.
Proclamation de l'Indépendance

Le président Ahmadou Ahidjo proclame l’indépendance du Cameroun à la place de l’indépendance à Yaoundé. © Droits réservés

1960
21 février 1960 Jeune Etat nouvellement indépendant, l’ancien territoire du Cameroun sous tutelle française doit se doter d’une constitution. La loi camerounaise du 31 octobre 1959 donne au Gouvernement dirigé par Ahmadou Ahidjo le pouvoir de préparer la Constitution que le pays se donnera au lendemain de l'indépendance. C'est ainsi que le 21 février 1960, un projet constitution préparé non pas par l’Assemblée Législative du Cameroun, ALCAM, mais plutôt par un Comité Consultatif Constitutionnel composé pour moitié de membres du Parlement et pour l'autre moitié de personnalités nommées représentant les intérêts économiques, sociaux ou les chefs coutumiers, sera soumis à un référendum. Sur les 1.771.969 électeurs inscrits, 1.338.178 iront voter soit un taux de 75%. Et la toute première constitution du Cameroun sera alors adoptée avec près de 60% d’opinion favorable. Elle sera promulguée le 04 mars 1960. Le Cameroun devient membre de l'ONU le 20 septembre 1960.
Adoption par référendum de la Constitution

 Le préambule de la constitution adopté par référendum le 21 février 1960 © Droits réservés

05 mai 1960 Premier ministre du Cameroun oriental Ahmadou Ahidjo, remporte la première élection présidentielle de la République nouvellement indépendante du Cameroun. Candidat unique à ce scrutin présidentiel, Ahmadou Ahidjo est élu président de la République par un collège électoral constitué de 99 députés à l'âge de 36 ans. Ce sera alors le début d’une série de 5 mandats. Il dirige le Cameroun jusqu’à sa démission au soir du 04 novembre 1982.
Ahmadou Ahidjo devient le président de la République

Le président Ahmadou Ahidjo, 36 ans lors de la cérémonie d'indépendance à Yaoundé © Droits réservés

1961
11 février 1961 L’ONU organise un plébiscite dans les deux territoires du Cameroun britannique : le Northern Cameroons et le Southern Cameroons. Les Nations unies posent deux questions au corps électoral constitué de 642 637 électeurs : “souhaitez-vous réaliser votre indépendance en rejoignant la fédération indépendante du Nigeria”, ou encore “en rejoignant la République indépendante du Cameroun ?” (35). Les résultats définitifs proclamés le 15 février 1961 suivant un décompte séparé des suffrages, il ressort le choix des populations du Northern Cameroons pour le rattachement à la fédération nigériane tandis qu’au Southern Cameroons, le choix pour le rattachement à la République du Cameroun indépendant est acquis par 231 571 (70,5%) suffrages contre 97 741 (60%) pour le rattachement au Nigeria, selon les données de la Base de données des élections africaines. Le Cameroun célèbre actuellement le 11 février, la « Fête de la Jeunesse ».
Plébiscites pour la réunification des deux Cameroun

Une affiche de communication sur l’élection du 11 février 1961. © Droits réservés

17 au 21 juillet 1961 La conférence de Foumban se tient du 17 au 21 juillet 1961 à la préfecture du département du Noun, située dans la ville de Foumban dans l'actuelle région de l'Ouest. Cette conférence regroupe une délégation du Southern Cameroon sous la houlette de son Premier ministre John Ngu Foncha, et une délégation du Cameroun-oriental conduite par le président Amadou Ahidjo. L'objectif de cette conférence, jeter les bases du futur Etat unitaire.
Tenue de la Conférence de Foumban.

 Vue de la salle de la conférence de la préfecture du département du Noun © Droits réservés

14 août 1961 La Constitution fédérale est adoptée par l'Assemblée nationale de la République du Cameroun le 14 août 1961, par 88 voix et 6 abstentions. Elle était présentée comme « portant révision constitutionnelle et tendant à adapter la Constitution du 21 février 1960 aux nécessités du Cameroun réunifié ». Elle est promulguée par la loi du 1er septembre 1961, publiée au Journal officiel du Cameroun le 30 septembre 1961 et entre en vigueur le 1er octobre 1961.
Adoption de la constitution de la république fédérale du Cameroun

Vue du rond-point Poste centrale à Yaoundé en août 1961 © Capture d’écran reportage d’Ina sur Youtube

1er octobre 1961 Le dimanche 1er octobre 1961, le Cameroun-Occidental proclame son indépendance et fusionne avec le Cameroun-oriental suite à la mise en œuvre de l’article 5 de la Résolution 1608 du 21 avril 1961 de l’Assemblée générale des Nations unies. C’est la naissance de la République fédérale du Cameroun à la suite d'un plébiscite réunissant le Cameroun français et le Southern Cameroons britannique.
Naissance de la République fédérale du Cameroun

 La une de l'hebdomadaire de l’Union Camerounaise le 1er octobre 1961. © Capture d’écran reportage d’Ina sur Youtube

1962
1962 L’ordonnance n° 62/OF/3 du 17 janvier 1962 portant introduction du franc CFA au Cameroun Occidental, fait du Franc CFA (franc de la Communauté financière africaine) la seule monnaie ayant cours légal au sein de la république fédérale du Cameroun et le billet de 100 francs CFA entre en vigueur. Il est émis par la Banque Centrale des États de l’Afrique Équatoriale et du Cameroun. Ce billet affiche le portrait du président de l’époque, Ahmadou Ahidjo.
Adoption du Franc CFA comme monnaie officielle du Cameroun

 Maquette recto du billet de  00 francs (1963) de la Banque Centrale des États de l’Afrique Équatoriale et du Cameroun. © La Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC)

1972
20 mai 1972 Le 20 mai 1972, le "oui" en faveur d'une "République unie du Cameroun" l'emporte à 99,97% à un référendum, signant la fin du fédéralisme. Ce référendum permet l'adoption d'une nouvelle Constitution promulguée le 2 juin 1972(Journal officiel, 1972-06-02). C’est la naissance de la République unie du Cameroun avec un Président, à la fois chef de l'État et du gouvernement, une seule chambre, l'Assemblée nationale, et une seule Cour suprême. Le Cameroun arrête de célébrer la date d'indépendance (1er janvier 1960) comme fête nationale et choisit plutôt celle de l'unification des deux parties du territoire
Naissance de l’Etat unitaire

 Face recto d’un  bulletin de vote  du référendum de 1969 © Crtv

1972 La Coupe d'Afrique des nations de football 1972 a lieu au Cameroun entre le 23 février et le 5 mars 1972. C'est la première fois que le pays accueille la compétition, disputée dans deux villes : Yaoundé (dans le stade omnisports) et Douala (dans le stade de la Réunification, construit spécialement pour l'occasion). Huit équipes ont pris part à la phase finale de cette compétition remportée par le Congo.
Organisation de la huitième Coupe d’Afrique des Nations

Jacques Yvon Ndolou, le capitaine des Diables Rouges reçoit le trophée de la  Coupe  d’Afrique des Nations des mains du président Ahmadou Ahidjo. © Capture d’écran reportage d’Ina sur Youtube

1975
30 juin 1975 Un référendum approuve la révision de la constitution du 14 août 1961. Cette nouvelle permet la modification des attributions de la Cour suprême et la création du poste de Premier ministre, confié à Paul Biya. En août 1968, Paul BIYA entre au Gouvernement comme Ministre Secrétaire Général à la Présidence. En juin 1972, il est promu Ministre d’Etat, Secrétaire Général à la Présidence de la République. Il occupe ces fonctions pendant cinq ans, avant d’être nommé premier ministre, fonction qu’il occupera jusqu'au 6 avril 1982.
Paul Biya devient le Premier ministre du Cameroun .

 Le Premier ministre Paul Biya devient le successeur constitutionnel du Chef de l’Etat en juillet 1979. © Droits réservés

1982
4 novembre 1982 Dans la soirée du jeudi 4 novembre 1982, un message du Chef de l’Etat Ahmadou Ahidjo (58 ans) diffusé sur les ondes de la radio nationale, annonce sa démission pour "raisons de santé". Il sera remplacé à ce poste le 6 novembre 1982 par son successeur constitutionnel à la magistrature suprême, le Premier ministre Paul Biya.
Démission du président Ahmadou Ahidjo

La Une du quotidien Cameroon Tribune du 5 avril 1982. © Droits réservés

1984
14 janvier 1984 Le jeudi 14 janvier 1984, Paul Biya est élu président de la République pour cinq ans, avec 99,98% des suffrages exprimés. Paul Biya devient le deuxième président élu de la République unie du Cameroun, une fonction qu’il assure depuis novembre 1982, alors qu’il était Premier ministre aux termes de la Constitution, suite à la démission de Ahmadou Ahidjo de la magistrature suprême.
Victoire de Paul Biya à l’élection présidentielle

Portrait officiel du président de la république Paul Biya. © Droits réservés

4 février 1984 A la faveur d’une révision constitutionnelle adoptée par l’Assemblée Nationale, le samedi 4 février 1984, la « République Unie du Cameroun » devient une nouvelle fois la « République du Cameroun ». Une révision de la constitution modifie la dénomination du pays, qui devient la République du Cameroun, un Etat unitaire, un, indivisible, démocratique, laïque et social. L’Etat camerounais assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens et ses langues officielles de la République du Cameroun sont : le Français et l'Anglais. Sa devise est : Paix, Travail, Patrie. Son drapeau : Vert, Rouge, Jaune, à trois bandes verticales d'égales dimensions, frappé d'une étoile d'or au centre de la bande rouge et son Hymne national est "0 Cameroun, berceau de nos ancêtres".
Naissance de la République du Cameroun

 

 

6 avril 1984 Dans la nuit du 5 au 6 avril 1984, débute un coup d'État militaire sanglant au Cameroun. Des membres de la Garde Républicaine dirigée par le colonel Ibrahim Saleh, prennent d'assaut la Maison de la radio, investissent l’aéroport de Yaoundé la capitale du pays et pilonnent le Palais présidentiel Etoudi. Mais, rapidement, les forces loyalistes reprennent le dessus. Le 9 avril 1984, le chef des mutins Ibrahim Saleh et presque tous les responsables du coup d'État sont capturés, le nombre de victimes est évalué à soixante-dix selon un bilan officiel. Le 11 avril 1984, la garde républicaine est dissoute. Le 30 avril 1984 à Mbalmayo, un tribunal militaire prononce trente-cinq condamnations à mort. Selon plusieurs sources non-officielles, elles sont exécutées dès le lendemain.
Tentative de coup d’Etat de la Garde républicaine

Carcasse de char d’assaut détruit dans les rues de Yaoundé. © Droits réservés

1990
5 décembre 1990
Instauration du multipartisme

Le multipartisme est instauré au Cameroun à travers l'adoption de la loi du 19 décembre 1990 portant sur la création des partis politiques. Ces derniers se créent et exercent librement leurs activités dans le cadre de la constitution et de la présente loi.

23 juin 1990 Le 23 juin 1990, grâce à un doublé de Roger Milla, le Cameroun domine la Colombie 2 buts à 1 à Naples et devient la première nation africaine à se qualifier pour les quarts de finale d'une Coupe du monde. Cette qualification historique en quart de finale, le Cameroun la doit en grande partie à un homme : Roger Milla. Auteur d’un doublé en l'espace de trois minutes (entre la 107ème et la 110ème minute de jeu).
Le Cameroun devient le premier pays africain à se qualifier pour les quarts de finale de la coupe du monde de Football

Le Cameroun a créé la sensation en venant à bout de l’Argentine, tenant du titre, lors du match d’ouverture du Mondiale italien. © Cameroon-tribune

1992
11 octobre 1992 Le dimanche 11 octobre 1992 est organisée la première élection présidentielle pluraliste de l'histoire du Cameroun. Quatre candidats s'opposent à Paul Biya, président sortant. Il s'agit de Ni John Fru Ndi du Social Democratic Front, Maïgari Bello Bouba de l'Union nationale pour la démocratie et le progrès, Adamou Ndam Njoya de l'Union démocratique du Cameroun, Jean-Jacques Ekindi du Mouvement progressiste et Emah Otu Regroupement des Forces Patriotiques. Les résultats de ce scrutin sont publiés par la Cour suprême le 23 octobre 1992. Le président Paul Biya remporte cette élection avec 39,9% des suffrages. Le taux de participation s'élève à près de 72% du corps électoral.
Tenue de la première présidentielle pluraliste

3 015 448 électeurs prennent part à cette première élection multipartite (image d’illustration). © Crtv

1995
1er novembre 1995 Le Cameroun devient le 52ème État membre du Commonwealth of Nations, une organisation intergouvernementale composée de plusieurs États qui sont presque tous d'anciens territoires de l'Empire britannique. Cette adhésion marque l’aboutissement d’une procédure, enclenchée le 29 septembre 1989. À cette date, le gouvernement camerounais avait saisi le Secrétariat général du Commonwealth pour lui signifier son intention de bénéficier du statut d’observateur.
Adhésion du Cameroun au Commonwealth

Le drapeau du Commonwealth of Nations © Droits réservés

1996
18 janvier 1996 A la faveur d’une révision de la Constitution du 02 juin 1972, la République du Cameroun devient un État unitaire décentralisé. Ladite constitution prévoit en son article 55 que les collectivités territoriales décentralisées de la République sont les régions et les communes.
Naissance de l’État unitaire décentralisé

 

 

 

 

 

 

 Constitution de 1996 fait du Cameroun un état unitaire décentralisé. © Droits réservés

2006
12 juin 2006 Le 12 juin 2006, l’accord de Greentree sur la souveraineté de la péninsule de Bakassi est signé entre le Président Paul Biya, le Président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, et le Secrétaire Général des Nations Unies, Kofi Annan, en présence de quatre États témoins que sont : les Etats-Unis, la République Fédérale d’Allemagne, la France, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord. Le transfert de la souveraineté de la péninsule de Bakassi au Cameroun se fera le 14 août 2008.
Rétrocession de la péninsule de Bakassi au Cameroun

Une vue de l’entrée de la péninsule de Bakassi. © Droits réservés

2008
10 avril 2008
Levée de la limitation du nombre de mandats présidentiels.

A la faveur d’un amendement de la Constitution, la limitation des mandats présidentiels est levée. Selon la Loi N° 2008/001 du 14 avril 2008 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n° 96/06 du 18 janvier 1996 portant révision de la constitution du 02 juin 1972, le Président de la République par intérim- le Président du Sénat ou son suppléant ne peut modifier ni la Constitution, ni la composition du gouvernement. Il ne peut recourir au référendum. Il ne peut être candidat à l’élection organisée pour la présidence de la République.

2013
14 avril 2013 En application de la révision de la Constitution du 18 janvier 1996 qui prévoit que le parlement est constitué de deux chambres, le 14 avril 2013, 10 636 conseillers municipaux issus de 360 communes élisent 70 sénateurs à raison de 7 par région, auxquels s’ajoutent 30 autres nommé par le président de la République Paul Biya, conformément à la Loi fondamentale, pour un mandat de 5 ans .
Election de la première chambre sénatoriale

Un collège électoral constitué des 9887 conseillers municipaux élit 70 sénateurs. © Droits réservés

2020
7 décembre 2020 Près de 25 ans après l'entrée en vigueur de la Constitution de 1996 qui prévoit une décentralisation poussée. Il convient de relever que chacune des dix régions du Cameroun compte 90 Conseillers, dont 70 représentants de département et 20 représentants du commandement traditionnel. En tout, quelque 24 000 grands électeurs – des conseillers municipaux et des chefs traditionnels – étaient amenés à voter dans ce scrutin indirect, une première dans le pays.
Election des premiers conseillers régionaux

Quelque 24 000 grands électeurs étaient appelés à voter pour désigner 900 conseillers régionaux.© Paul Marcel Mayagui/Africa24

2022
2022 Du 9 janvier au 6 février 2022, le Cameroun organise pour la deuxième fois de son histoire, la Coupe d'Afrique des Nations. Initialement prévue en 2021, la 33ème édition de la CAN a été reporté en raison de la pandémie de Covid-19. Vingt-quatre nations participent à la compétition qui se déroule sur 6 stades répartis dans 5 villes. Le Sénégal remporte la CAN pour la première fois de son histoire en s'imposant aux tirs au but devant l'Égypte le 6 février 2022. Le Camerounais Vincent Aboubakar est le meilleur buteur (huit buts) et le Sénégalais Sadio Mané est désigné par la CAF, meilleur joueur de la compétition.
Organisation de la 33ème Coupe d’Afrique des Nations

Cérémonie d’ouverture de la Can Cameroun 2021  © Droits réservés

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