Le MMA, Arts Martiaux Mixtes, prend son envol au Cameroun. Synthèse de tous les sports de combat, le MMA se pratique pieds nus, sans casque ni gants. Le MMA doit son succès en terre camerounaise aux exploits des athlètes comme Francis Nganou, Simon Biyong, Michael Tchamou, Cédric Doumbé et autres. Dans les clubs, de jeunes sont de plus séduits par la discipline et les initiatives se multiplient pour une promotion de la discipline au Cameroun.
Au Cameroun, le MMA gagne du terrain. Dans les différents clubs des grandes métropoles du pays de Francis Ngannou, les pratiquants de cet art martial travaillent d’arrache-pied pour mieux vulgariser la discipline. C’est le cas avec la Fight Night Series, un gala de MMA organisé par l’Association Sportive Camerounaise des Pratiquants de la Mixed Martial Arts (ASCPMMA) à Douala.
Nous sommes satisfaits, comme vous pouvez le constater en voyant le grand nombre de participants. Nous avons eu 14 combats au total pour 28 athlètes. Cette compétition est importante car un athlète qui travaille et ne participe pas aux compétitions ne peut pas se juger lui-même.
Emmanuel Monthe, Président de l’ASCPMMA – Cameroun
Les exploits de l’athlète Françis Ngannou à l’international ont propulsé la discipline sur la scène sportive camerounaise. Les jeunes jadis séduits par des sports plus populaires comme le football, le Karaté, le Judo et autres s’intéressent de plus en plus à cette discipline. Dans cet engouement pour le MMA, les filles ne sont pas en reste.
Je pratique le kingboxing depuis plus de 6 ans et je suis fier de représenter le Cameroun. Nous continuons à attirer l’attention du gouvernement sur la nécessité de développer ce sport.
Kevine Reine KENGNI , kick-boxeuse – Cameroun
Même si l’on note de nombreuses avancées en matière de promotion des arts martiaux mixtes au Cameroun, notamment avec l’organisation régulière des compétitions nationales et internationales, des écueils se posent comme adversaires. Entre rareté des infrastructures sportives dédiées, déficits de formateurs et de financements, le combat reste entier pour drainer le public dans les salles.
En réalité, la partie la plus difficile n’est pas le combat, mais l’entraînement. Un an d’entraînement sans combat ne permet pas de juger de son niveau. Grâce à cette initiative, nous pouvons désormais évaluer notre niveau à chaque fois.
Kevine Reine KENGNI, kick-boxeuse – Cameroun
Au Cameroun, la discipline à de beaux jours devant elle. Pour être plus complétif sur la scène internationale, la Fédération camerounaise d’arts martiaux mixtes et disciplines affinitaires multiplie les initiatives pour un développement de la discipline à la base. Ceci à travers la formation des plus jeunes et la certification technique des entraîneurs de MMA.