Les procureurs tanzaniens ont annoncé ce 04 mars qu’ils abandonnaient les poursuites pour terrorisme contre le chef du principal parti d’opposition Freeman Mbowe. En effet, reconnu pour être motivé par des mouvements politiques, Freeman Mbowe et trois coaccusés sont libre de tout soupçons porté à l’endroit d’actes terroristes sur le territoire tanzanien.
Le chef de l’opposition tanzanienne Freeman Mbowe est libre. Accusé d’actes terroristes, Freeman Mbowe et ses trois co-accusés ont été libérés ce 04 mars 2022, deux jours après que les chefs religieux ont exhorté le gouvernement tanzanien d’abandonner toutes les charges contre eux.
« Le tribunal est informé par le directeur des poursuites publiques au nom de la République qu’il ne poursuivra plus Freeman Mbowe et trois autres personnes pour les infractions d’entente en vue de commettre des actes terroristes, de fourniture de fonds pour commettre des actes terroristes, de participation à une réunion terroriste et de possession de biens pour la commission d’actes terroristes «
Rapport, Procureurs Haute Cour – Tanzanie
Acclamé par les tanzaniens, Freeman Mbowe, Halfani Hassan, Adam Kasekwa et Mohamed Ling’wenya étaient confrontés à six chefs d’accusation. Il s’agit d’un complot en vue de commettre des actes de terrorisme, tandis que Mbowe faisait face à une accusation distincte de financement d’actes terroristes dans l’affaire de sabotage économique numéro 16 de 2021.
Cette décision est motivée ou est la conséquence également des énormes pressions exercées par les organisations de défense des droits de l’homme, et les ambassades occidentales en Tanzanie, dont l’ambassade des Etats unis. Donc la présidente Hassan, qui poursuit sur la bonne lancée des progrès économique initié par son prédécesseur, voudrait également avoir un climat politique apaisé d’où cette décision approuvée par elle
Kerwin Mayizo, Analyste politique – RD Congo
Inculpé devant le tribunal le 26 juillet 2021, le leader de l’opposition tanzanienne Freeman Mbowe est aujourd’hui libre de toutes accusations. Des allégations qui, selon des observateurs, étaient politiquement motivées.