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Tanzanie : un cadre de réglementation bientôt opérationnel pour l’IA

Dans le but de renforcer les services liés à l’e-gouvernace, les autorités tanzaniennes cherchent à intégrer l’intelligence artificielle dans ses plates-formes d’administration en ligne et d’adopter des solutions numériques dans tous les secteurs. A cet effet, le pays d’Afrique de l’Est est en train d’élaborer des réglementations pour en gérer l’adoption et la gestion en tenant compte des risques liés au contenu généré par l’IA.

Le gouvernement tanzanien va intégrer l’Intelligence Artificielle dans les plateformes d’administration en ligne pour plus d’efficacité et de transparence. C’est ce qui ressort d’un conseil ministériel tenu le 7 mai 2024 à Dodoma, la capitale tanzanienne. Pour les autorités tanzaniennes, l’IA peut jouer un rôle dans la lutte contre la corruption et l’amélioration de la prestation de services. A cet effet, un appel à propositions de loi a été formulé pour élaborer un cadre réglementaire lié à l’usage de cette technologie nouvelle. Depuis 2022, le pays a investi plus de 154 millions USD pour améliorer et renforcer l’infrastructure de communication et soutenir l’éducation numérique.

“Une partie de cette stratégie consistera à examiner la sensibilisation générale du grand public et la manière de la placer dans un contexte compris de tous, car une grande partie de cette technologie est contextuelle. La Tanzanie est en train de faire un pas important dans cet espace pour être plus intentionnelle au sujet de cette technologie.”

Essa Mohamedali, Co-fondateur de la Tanzania AI CommunityEgypte

Ainsi, la Tanzanie est en passe de rejoindre  l’Égypte, le Rwanda et l’île Maurice qui ont établi des lignes directrices, des codes de conduite et des organismes de réglementation pour promouvoir le développement et l’utilisation éthique de l’IA. Une réalisation qui de l’avis des experts peut encourager les investissements à condition d’être suffisamment outillé. En Afrique, environ 36 pays sur 54 ont établi des réglementations formelles en matière de protection des données, offrant une base potentielle sur laquelle une législation solide en matière d’IA peut être construite.

“Le défi consiste à trouver des talents de qualité. Les gens qui peuvent construire à une échelle qui peut servir le continent et maintenant c’est le problème auquel nous sommes confrontés. Cet état d’esprit d’entreprise qui peut s’étendre à l’échelle continentale et mondiale.”

Essa Mohamedali, Co-fondateur de la Tanzania AI CommunityEgypte

De l’avis d’autres spécialistes du numérique, le rythme rapide des changements technologiques et la complexité de l’IA peuvent rendre difficile la mise en œuvre d’une réglementation efficiente pour les années à venir. Ils estiment important d’investir davantage dans la sensibilisation des décideurs politiques et du public pour éviter des incohérences.

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