Le Tchad prévoit d’investir 1,5 milliard de dollars d’ici 2030 pour accélérer la transformation digitale de ses services publics, avec une attention particulière portée à la digitalisation de secteurs stratégiques comme l’exploitation minière. Actuellement, le secteur minier ne représente qu’environ 1 % du PIB national, mais le gouvernement ambitionne de porter cette part à 5 % grâce à des réformes majeures.
Dans le cadre de sa stratégie de transformation digitale, le Tchad a lancé un nouveau système numérique dédié à la gestion des activités minières. Cette plateforme centralisera la délivrance des titres miniers, sécurisera les zones d’exploration et d’exploitation, et garantira un accès en temps réel aux données pour les investisseurs et les citoyens. Ce projet s’inscrit dans un programme plus large de digitalisation des services publics, doté d’un budget de 1,5 milliard de dollars d’ici 2030.
La digitalisation est un outil de compétitivité du secteur minier et un outil qui va permettre à ce secteur minier de s’imposer mais aussi de jouer son rôle efficacement dans la prospérité des Tchadiens.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en intelligence économique
Le pays d’Afrique centrale a entrepris des révisions juridiques et techniques afin de conformer son cadre réglementaire aux standards internationaux et d’attirer davantage d’investissements. Aujourd’hui encore marginal, avec une contribution estimée à 1 % du PIB, le secteur minier est appelé à jouer un rôle plus important, le gouvernement visant à porter cette part à 5 %.
On a donc un nouvel outil qui travaille qui va énerver certains mais qui va apporter la prospérité du pays, énerver ceux qui étaient habitués à la gabegie et aux fraudes mais nécessairement améliorer la compétitivité générale de l’économie.
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en intelligence économique
Sur le continent africain, des pays tels que la République démocratique du Congo, le Gabon et le Burkina Faso ont déjà instauré des cadastres miniers numériques pour mieux prévenir la fraude. En adoptant cette approche, le Tchad s’inscrit dans une dynamique régionale visant à renforcer la transparence et l’efficacité dans la gestion de ses ressources naturelles.
