Au Tchad, un jeune passionné du métier de la cordonnerie a créé sa startup dénommée Baladi Chaussure qui signifie « Les chaussures de chez nous » pour promouvoir les sandales fabriquées localement et de manière artisanale. Sa startup a commencé à porter des fruits grâce à la fabrication des chaussures sur mesure pour les personnes ayant des soucis avec des pointures standard et emploie aujourd’hui une dizaine de jeunes qui s’en sortent plutôt bien.
La passion de Beubé Ozias, jeune entrepreneur tchadien, pour la cordonnerie s’est transformée en une startup prometteuse. Utilisant son talent pour cet artisanat, il a créé sa startup baptisée Baladi Chaussure pour promouvoir les chaussures qu’il fabrique localement dans son atelier. Si le jeune homme fabrique les chaussures de prêt-à-porter destinées à la commercialisation, la particularité de sa startup est de proposer à ses clients des chaussures sur mesure adaptées au climat.
“Ici nous faisons du sur mesure. La plupart de nos clients ont des pieds plus ou moins complexes et qui ont des soucis avec les pointures standards et nous résolvons ce type de problème. Deuxièmement Baladi Chaussure fait aussi dans la rénovation de tout type de chaussures usées”
BEUBÉ OZIAS, Promoteur de Baladi Chaussure – Tchad
Bien que diplômé en systèmes industriels, Beubé Ozias a préféré entreprendre dans le secteur de la manufacture des chaussures malgré la réticence de ses proches qui estiment que le métier de la cordonnerie n’a pas d’avenir. Aujourd’hui, sa startup commence à s’imposer progressivement aux côtés des grandes marques sur les marchés et emploie directement et indirectement une dizaine de jeunes. Son rêve est de participer à l’industrialisation de ce secteur au Tchad.
“Nous voulons une industrie de chaussures Made in Chad parce que nous avons le monopole des matières premières. La matière fondamentale pour la fabrication des chaussures, c’est le cuir et ce cuir que les industries africaines et occidentales utilisent sont en majorité d’origine tchadienne. Donc, pourquoi vendre les matières premières alors que nous avons les compétences pour les transformer sur place et nous pouvons gagner beaucoup plus si nous vendons des produits finis.”
BEUBÉ OZIAS, Promoteur de Baladi Chaussure – Tchad
Dans un atelier de 6m2, le jeune entrepreneur et ses employés travaillent dur chaque jour pour honorer les commandes des clients. Il espère moderniser son atelier et passer à la production industrielle pour satisfaire les demandes nationales et conquérir les marchés de la sous-région.