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Tchad : au moins 47 décès liés aux conflits conflits intercommunautaires depuis 2020

L’élevage et l’agriculture paysanne sont les principaux piliers de l’économie tchadienne. Mais ces deux dernières années, les acteurs de ces deux secteurs peinent à s’entendre à cause des conflits intercommunautaires récurrents qui impliquent leurs membres. Ces conflits, bien que causés par la rareté des ressources naturelles notamment le pâturage et les espaces agricoles, leurs mauvaises gestions par les autorités locales engendrent des affrontements meurtriers. Depuis 2020, au moins 47 personnes ont trouvé la mort à cause des conflits entre les éleveurs et les agriculteurs sur l’ensemble du pays. Aucune région du pays n’est épargnée par le phénomène et la situation inquiète les autorités parce qu’elle fait l’objet de récupération politique. 

Au Tchad, ces deux dernières années, la recrudescence des conflits intercommunautaires notamment entre les éleveurs et les agriculteurs inquiète les autorités. Entre 2020 et 2023, au moins 18 conflits intercommunautaires ont été recensés à travers le pays, occasionnant environ 47 morts et des centaines de blessés. Une situation qui persiste malgré les mesures gouvernementales pour pacifier les communautés et contrôler les armes en circulation dans les milieux civils. 

Les besoins en ressources naturelles deviennent importants avec les pressions démographiques aussi bien humaines que animales mais surtout le manque de réorganisation adaptée aux uns et aux autres occasionnent souvent des mésententes qui débouchent sur des conflits intercommunautaires. Les paysans attendent qu’on leur règle de manière durable ces problèmes. C’est l’autorité qui doit organiser les choses, qui doit arbitrer et qui doit guider les populations vers les bonnes pratiques de résolution de conflits.

EMMANUEL NADINGAR, Ancien Premier Ministre

Les acteurs impliqués dans la résolution des conflits intercommunautaires appellent les autorités de la Transition à renforcer les collectivités autonomes pour la prévenir les affrontements meurtriers. Une disposition saluée par la classe politique et les organisations de la société civile.

Le dialogue national inclusif et souverain a accouché des recommandations et des résolutions qui sont à la base de la nouvelle constitution qui sera soumis dans quelques jours au référendum. Les dispositions sur ce sujet seront pertinentes et seront les nouvelles directives pour résoudre ces conflits dans ce nouvel État. Nous osons croire que les nouvelles institutions qui seront mises en place contribueront fortement à baisser les conflits par les préventions et la justice.

EMMANUEL NADINGAR, Ancien Premier Ministre

Pour rappel, la transhumance sur le territoire tchadien des bétails des éleveurs venus des pays voisins comme le Soudan, le Niger, le Cameroun et la Centrafrique occasionnent souvent des conflits entre les agriculteurs. 

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