Le 18 juin 2022, les mouvements politico-militaires et alliés tchadiens participant au pré-dialogue de Doha ont accusé la délégation gouvernementale de perturber les négociations à travers des tentatives de corruption, des violences physiques ainsi que des actes de provocation et d’intimidation. Dans un communiqué, les mouvements réaffirment leur volonté de parvenir à un accord de paix, mais indiquent qu’ils se réservent le droit de suspendre leur participation. Ces discussions, qui se tiennent au Qatar depuis le 13 mars, doivent déboucher sur un dialogue national inclusif pour la mise en place de nouvelles institutions au Tchad.