Au Tchad, pour la rentrée académique de cette année, environ 45.000 nouveaux bacheliers vont chercher à s’inscrire dans les universités et des instituts d’enseignement supérieur alors que ces différents établissements manquent cruellement de structures d’accueil des étudiants. Une situation qui devient préoccupante pour les acteurs de ce secteur. Pour contribuer à combler ce manque, un nouveau complexe universitaire des écoles du supérieur initié par les centres de recherches, les opérateurs économiques et les autorités, ouvre ses portes cette année au profit des jeunes. Le but est de former des praticiens pour le marché de l’emploi et booster l’entreprenariat.
Au Tchad, environ 45.000 nouveaux bacheliers frappent à la porte des universités cette année. Pour répondre à ce besoin croissant des structures d’enseignement supérieur, un complexe universitaire des écoles supérieures est créé au profit des jeunes. Initié par le centre d’étude de recherche sur la gouvernance, les industries et le développement, le complexe a pour but de former les bacheliers aux métiers en liaison avec les besoins de l’emploi.
A travers le Complexe Universitaire des écoles supérieures, les centres de recherches, le ministère de l’enseignement supérieur et le secteur privé veulent s’associer pour proposer aux jeunes des formations professionnelles au format LMD. Contrairement aux autres structures, l’objectif du complexe est de former des praticiens pour répondre aux besoins du marché et favoriser l’entreprenariat.
Pour rappel, par manque des structures d’enseignement supérieur et de formation professionnelle dans beaucoup de secteur d’activité économique du pays, plus de la moitié des jeunes bacheliers tchadiens émigrent chaque année vers les pays voisins comme le Cameroun et le Nigeria pour poursuivre avec leur cursus universitaire.