Le Tchad manque cruellement d’infrastructures pour favoriser le développement des disciplines sportives. Si certaines disciplines comme le football bénéficient d’un stade moderne dans la capitale, les disciplines comme le cyclisme, les tirs à l’arc, le box, le handball et le basket-ball ne disposent pas de structures adéquates pour les entraînements et les matchs professionnels. Le manque d’installations adéquates décourage la pratique sportive chez les jeunes talents, freine la détection de nouveaux espoirs et nuit à la préparation des athlètes de haut niveau.
Au Tchad, le paysage sportif est confronté au manque criard d’infrastructures dédiées au développement des diverses disciplines. Cette carence entrave considérablement le progrès et la professionnalisation du sport dans le pays. Bien qu’un stade olympique moderne ait été inauguré dans la capitale le 23 mai 2025, certains acteurs sportifs estiment qu’il faut d’autres infrastructures modernes à travers le pays pour les championnats et les compétitions locales.
“Le nouveau stade est un stade de compétition ne peut accueillir des grandes compétitions et à la rigueur le championnat national. Il ne peut même pas accueillir les compétitions de ligues. Donc normalement, ça devrait rester fermé tant qu’il n’y a pas de grandes compétitions. Il faut donc des nouvelles infrastructures pour le développement des sports à la base.
KODJE EXAUCE, Chroniqueur sportif – Tchad
Les disciplines telles que le Taekwondo, le cyclisme, le tir à l’arc, la boxe, le handball et le basket-ball manquent des installations nécessaires à la tenue des entraînements structurés et de compétitions d’un niveau professionnel. Les athlètes et les encadreurs se retrouvent souvent dans l’obligation de composer avec des moyens rudimentaires, limitant leur progression et leur capacité à rivaliser au niveau national et international.
“Comme nous avons l’amour de la chose, nous continuons à promouvoir l’art martial qui est le Taekwondo. Les problèmes sont vraiment énormes, nous avons des difficultés liées aux matériels et aux infrastructures. Comme vous savez ici c’est le dojo de judo qu’on a essayé de voir avec leur fédération pour organiser les formations. Jusqu’à là nous n’avons pas de dojo digne de son nom, propre à notre discipline le taekwondo.
NADJILEM LEONARD, Instructeur de Taekwondo – Tchad
Cette disparité infrastructurelle a des répercussions profondes sur l’ensemble de l’écosystème sportif tchadien. Le manque d’installations adéquates décourage la pratique sportive chez les jeunes talents, freine la détection de nouveaux espoirs et nuit à la préparation des athlètes de haut niveau. De plus, l’absence de structures conformes aux normes internationales empêche l’organisation d’événements sportifs majeurs, privant le pays d’opportunités de rayonnement et de retombées économiques.