Au Tchad, la situation sociale des jeunes se dégrade de plus en plus et les organisations de la société civile commencent à perdre espoir. Le taux de chômage augmente alors que la fonction publique et le secteur privé sont presque dans l’incapacité de recruter à cause de la crise économique que traverse le pays. Un sérieux défi pour les autorités de la transition.
Au Tchad, plus de 70% des jeunes diplômés sont sans emploi d’après un récent rapport. La fonction publique étant saturée selon les autorités et le secteur privé accablé par la dette intérieure, les opportunités d’embauche semblent de plus en plus se rétrécir. Face à cette situation, certaines organisations des jeunes tirent l’alarme.
Alors que les jeunes sans-emploi manifestent leur colère dans les rues de N’Djamena, le gouvernement de transition a annoncé la suspension des recrutements à la fonction publique, à cause de la situation économique précaire. Toutefois, les autorités rassurent que la réinsertion sociale des jeunes demeure une priorité de la transition.
Selon le ministère tchadien de l’économie et de la planification du développement, le chômage des jeunes, très accentué dans le monde rural, provoque l’exode des bras valides vers les grandes villes du pays. D’importants projets ont été annoncés pour atténuer le fléau, mais attendent encore d’être concrétisés.