Tchad : le président Mahamat appelle l’IRED à relancer la production de vaccins pour soutenir l’élevage

Au Tchad, la visite surprise du président de la République, Mahamat Idriss Deby, le 8 juillet dans l’enceinte de l’IRED, a remis sous les projecteurs sur cette institution discrète, mais essentielle au secteur de l’élevage, pilier de l’économie tchadienne.

C’est une visite impromptue qui a mis en lumière l’un des symboles de la recherche vétérinaire en Afrique centrale. Au Tchad, le président Mahamat Idriss Deby s’est rendu le 8 juillet à l’institut de recherche en élevage pour le développement, IRED. Une descente inopinée dans cette institution, créée en 1952 sous le nom de Laboratoire de Recherches Vétérinaires et Zootechniques de Farcha. Loin de sa gloire d’antan l’établissement est aujourd’hui en perte de vitesse.

Il y a beaucoup de manquement, il faut dire parce que à la création, l’institut créait 20 gamme de vaccins aujourd’hui en 2025, nous sommes à trois gamme de vaccin. Ça veut dire qu’on a régressé. C’est la question que j’ai posée au DG. C’est la question que je pose aux responsables qui sont ici: qu’est-ce qui a fait que cet institut a régressé ? Et j’ai eu les réponses. Nous allons prendre des mesures pour soutenir le développement de cet institut. 

MAHAMAT IDRISS DEBY, Président de la RépubliqueTchad

Longtemps considéré comme un  centre d’expertise de référence pour toute la région d’Afrique centrale, le laboratoire a été rebaptisé IRED en 2012, pour prendre une forme plus autonome en 2019, tout en restant sous la tutelle du ministère de l’Élevage et des Productions animales. Objectif affiché : fabriquer des vaccins adaptés aux maladies qui circulent dans le pays pour rendre l’élevage plus productif.

Aujourd’hui, c’est dommage qu’un pays comme le Tchad qui a un institut qui a été créé, il y a plusieurs années 70 ans ou 80 ans, soit encore en train d’importer des vaccins. Ce n’est pas normal, je trouve que ça ce n’est vraiment pas normal, c’est du gâchis. C’est des fuites de capitaux.

MAHAMAT IDRISS DEBY, Président de la RépubliqueTchad

L’élevage est un pilier de l’économie tchadienne. Avec un cheptel de 94 millions de têtes, l’élevage contribue à environ 20 % du PIB national et représente jusqu’à 50 % des recettes d’exportation. Ce secteur, qui fait vivre environ 40 % de la population rurale, fait face à de nombreux défis depuis plusieurs décennies, tels que les maladies transfrontalières, le manque d’infrastructures ou encore l’impact du changement climatique.

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