Au Tchad, l’année 2021 qui s’achève est marquée sur le plan social par les revendications des jeunes après la suspension des recrutements à la fonction publique. De nombreuses manifestations pour l’accès aux emplois décents et la réinsertion sociale des diplômés sans emplois sont organisées à travers le pays. A côté des contestations sociales, il y a des initiatives des organisations de la société civile pour l’entrepreneuriat et l’employabilité des jeunes. C’est le cas par exemple des initiatives de Jobs Booster qui a organisé des salons pour mettre en réseau des diplômés sans emplois et les entreprises. Une initiative qui permet aux jeunes d’exposer leurs CV et leurs projets au profit des employeurs et des potentiels investisseurs.
Au Tchad, l’année 2021 a été marquée par les remous sociaux des jeunes en quête d’emploi après la suspension des recrutements à la fonction publique. Ces revendications pour la réinsertion sociale des diplômés sans emplois ont atteint toutes les régions du pays. Pour contribuer à atténuer cette situation, l’initiative Job Booster Chad a organisé en décembre 2021 un salon au profit des jeunes axés sur les compétences et l’employabilité des jeunes.
Cette initiative qui a permis de mettre en contact les jeunes diplômés sans emplois, les entreprises et les investisseurs, a favorisé le recrutement de près de 700 jeunes dans le secteur privé à la fin de l’année. Les autorités qui ont salué ce geste de Job Booster Chad en faveur de cette couche majoritaire du pays, ont déploré les manifestations violentes de certains jeunes et se sont engagées à les accompagner dans leurs initiatives de réinsertion sociale.
Pour rappel, les universités et les écoles professionnelles du supérieur au Tchad, produisent environ 22 milles nouveaux diplômés chaque année. Leur réinsertion sociale constitue un véritable défi social à court terme pour le gouvernement en dépit de la situation socio-économique difficile.
