Au Tchad, les autorités s’activent pour la tenue du Dialogue national inclusif qui débouchera à l’élaboration d’une nouvelle constitution de la République. Un comité spécial chargé de négocier et de préparer la participation des différents mouvements politico-militaires est mise sur pied et confié à l’ancien Chef d’Etat Goukouni Weddeye. L’objectif est de pacifier véritablement le pays à travers ce dialogue contesté par une partie de la société civile.
Au Tchad, un comité spécial a été mis sur pied pour faciliter la participation des mouvements politico-armés au dialogue national inclusif. Initié par le Conseil militaire de transition, ce comité aura désormais la responsabilité de discuter et de convaincre les différents leaders des rébellions armées à participer au processus de la transition. Pour les autorités, le désarmement et la démobilisation de ces mouvements armés sont un préalable au dialogue.
Selon le Président du Comité spécial, l’ancien Président Goukouni Weddeye, avec cette transition, le Tchad entre dans une nouvelle ère de son histoire et tous les Tchadiens doivent contribuer à la pacification du pays. Il estime que le temps de dialogue et de pardon est arrivé quelles que soient les divergences entre les Tchadiens.
Pour rappel, plusieurs leaders des différents mouvements politico-militaires en exil sont rentrés au pays ces derniers jours en vue de participer au dialogue national inclusif. Ils ont répondu ainsi à l’appel du Président Conseil Militaire de Transition qui a annoncé une amnistie générale aux exilés politiques et sécuritaires.
