Au Tchad, nous allons à la découverte de la ville de Sarh. Jadis surnommée la ville verte et cosmopolite, cette cité riche en culture et tradition africaine tombe progressivement en ruine au fil des années. La ville peine à tenir le rythme de l’urbanisation moderne à cause de la situation économique difficile qui ne favorise pas son éclosion sociale. Pourtant, elle regorge de sites touristiques et a un climat favorable au développement agricole et pastorale.
Surnommée la ville verte, Sarh est une métropole cosmopolite où cohabitent différentes cultures et traditions ancestrales africaines. Cette ville qui est l’une des plus anciennes au Tchad et qui était un pôle économique important après l’indépendance du pays, tombe progressivement en ruine au fil des années. Une situation qui a interpellé les ressortissants et les amis de cette ville à initier le concept « Tous à Sarh » afin de réfléchir et de lui insuffler une nouvelle dynamique socio-économique.
L’un des grands défis de la ville de Sarh est son urbanisation et son développement socio-économique en dépit de ses potentielles touristiques, agricoles et sa position géographique favorable aux échanges commerciaux avec les pays voisins. Selon les initiateurs de “Tous à Sarh”, ces leviers économiques importants qui ne sont pas valorisés doivent faire l’objet d’une réflexion pour la relance économique au profit de la ville.
Pour rappel, nommée Fort-Archambault jusqu’en 1972, la ville de Sarh est située dans le sud du Tchad, sur le fleuve Chari, à proximité de la frontière avec la République centrafricaine. La cité est aussi réputée pour avoir formé un grand nombre des cadres pour les pays d’Afrique équatoriale française après les indépendances.
