80 ans après l’adoption de la Charte des Nations Unies, le président du Conseil togolais appelle à un profond changement. Faure Gnassingbé veut une réforme du multilatéralisme. Et il plaide pour une Afrique plus écoutée et plus influente au sein de l’ONU.
« 80 ans après , place à un multilatéralisme refondé. »
C’est le message fort porté par le président du conseil togolais Faure Gnassingbé, ce 26 juin 2025, depuis la tribune onusienne , à l’occasion des 80 ans de la Charte de l’ONU.
Il appelle à un système international plus juste, plus inclusif, où l’Afrique serait enfin représentée au cœur des décisions mondiales.
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FAURE GNASSINGBÉ / Président du conseil / Togo
Faure Gnassingbé a rappelé que la Charte, signée le 26 juin 1945, a permis à l’Afrique d’accéder à l’indépendance et posé les fondements de la paix mondiale.
Mais face aux défis actuels : conflits prolongés, urgence climatique, inégalités croissantes … le président du conseil togolais estime qu’il est temps de réformer profondément l’ONU pour qu’elle redevienne une boussole crédible.
Elle doit protéger les plus vulnérables autant qu’elle régule les puissants.
Parmi les pistes évoquées : une réforme du Conseil de sécurité, une limitation du droit de veto et une meilleure représentation géographique, en particulier pour les pays africains.
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Faure Gnassingbé / Président du conseil / Togo
Faure Gnassingbé a conclu en invitant les États , notamment africains à convertir cette ambition en actes, avec un tournant notable attendu lors de la prochaine Assemblée générale le 10 septembre 2025 à New York.