Suite aux échanges entre la ministre de la Promotion de l’investissement Manuella Santos et l’Ambassadeur américain au Togo, Elizabeth Fitzsimmons, mercredi 17 janvier 2024 à Lomé, les Etats-Unis d’Amérique pourraient investir dans les secteurs de l’agro-industrie et du textile togolais. Une initiative qui entre dans le cadre de la dynamique du pays, d’être une destination d’investissement prospère et sécuritaire pour les investisseurs. En 2020, les exportations du Togo vers les Etats-Unis s’élèveraient seulement à 12,9 millions USD, contre des importations de 213,5 millions USD.
La ministre de la Promotion de l’investissement Manuella Santos et Elizabeth Fitzsimmons,, ambassadeur des États-Unis au Togo, ont échangé le 17 janvier 2024 autour des perspectives de partenariat entre les deux pays. L’objectif est d’accroître les investissements privés américains au Togo, à travers l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), loi sur la croissance et les opportunités économiques en Afrique.
En venant signer avec le gouvernement togolais surtout pour son coton, avec une agro-industrie, les États-Unis viennent simplement au secours d’une incapacité notoire de transformation comme c’est le cas dans la plupart des pays africains. Le Togo pourrait profiter de cette opération pour lancer une activité de textile et ce faisant, améliorer ses exportations.
Meissa BABOU, Économiste
Les autorités ont évoqué l’importance de mener des actions conjointes au cours de l’année 2024 pour promouvoir les secteurs de l’Agro-Industrie et textile, afin de susciter des occasions de joint-venture entre les secteurs privés respectifs des deux pays. Selon les statistiques de l’AGOA, en 2020, les exportations du Togo vers les Etats-Unis, s’élèveraient seulement à 12,9 millions de dollars, contre des importations de 213,5 millions de dollars.
Ces exportations sont extrêmement limitées en matière première et tant que ce n’est pas transformé, la valeur exportée ne peut pas être boosté par rapport aux énormes difficultés internes qui existent quand même une importation massive comme d’ailleurs beaucoup de pays africains.
Meissa BABOU, Économiste
En effet, la loi commerciale des États-Unis sur la croissance et les possibilités en Afrique (AGOA) vise à aider les pays d’Afrique subsaharienne à accroître leur accès au marché américain dans le but d’améliorer le commerce. Notons que le Togo et plusieurs pays africains ont plaidé en novembre 2023 en Afrique du Sud, pour une prorogation de 10 ans de cette initiative adoptée en 2000, qui devrait arriver à terme en septembre 2025.