Pour lutter contre les grèves répétitives que rencontre le système éducatif togolais, le ministre chargé des enseignements primaire, secondaire et de l’artisanat, le professeur Komla Dodzi Kokoroko, a échangé mardi 19 avril 2022 avec des organisations syndicales des enseignants du Togo. Les deux parties ont abordé essentiellement trois sujets afin de trouver des solutions pérennes aux maux qui gangrènent le système éducatif togolais.
Afin d’apporter des solutions pérennes, dans le secteur de l’éducation qui fait face actuellement à des grèves répétitives, le gouvernement togolais, à travers son ministre chargé des enseignements primaire, secondaire et de l’artisanat, le professeur Komla Dodzi Kokoroko, a échangé avec des organisations syndicales des enseignants. Durant les échanges, les syndicalistes ont plaidé pour le recrutement d’un grand nombre d’enseignants volontaires, au cours des concours prévus cette année.
Le problème principal de l’enseignement au Togo, c’est que le gouvernement fait des promesses qu’il ne respecte jamais. Ce qui fait que de fausses promesses, en fausses promesses les enseignants déçus finissent par s’énerver et recours aux grèves. Le problème est encore plus grave d’autant plus que l’encadrement fait défaut. Bien souvent dans certains établissements il manque des professeurs dans telle ou telle spécialité.
En effet, les syndicats des enseignants réclament, des primes exceptionnelles supplémentaires pour améliorer leurs conditions. D’abord, une prime mensuelle de logement de 50 000 FCFA pour tout enseignant sans distinction en conformité avec la réforme de l’enseignement de 1975, et une prime annuelle d’éloignement d’au moins 300 FCFA/km. Ils exigent aussi l’intégration dans la fonction publique des enseignants volontaires exerçant ou ayant exercé dans un établissement public pendant 3 ans au moins, et une allocation de mutation d’au moins 100 000 FCFA pour l’interrégional et 60 000 FCFA pour l’intrarégional.
Au moment où les professeurs manquent à l’appel, on se permet de chasser plus de 130 enseignants. C’est irresponsable, mais l’autre problème c’est que par rapport aux primes promises aux enseignants le gouvernement traîne toujours les pieds.
Malgré, le mémorandum d’entente qui oblige une trêve des mouvements de grève pour une période 5 ans, qui a été signé 10 mars 2022, entre les autorités togolaises et les syndicats des enseignants, des enseignants sont en grève depuis mardi 19 avril 2022, à la suite d’un mot d’ordre du Syndicat des Enseignants du Togo (SET).