Un mandat d’arrêt international a été émis par la justice tunisienne contre l’ancien président de la République, Moncef Marzouki. Il est accusé par les autorités tunisiennes de complot contre la sûreté de l’Etat, suite à ses allégations dans une télévision française et ses prises de position sur le régime de Kaïs Saïed qu’il juge de dictatorial.
L’ancien président tunisien, Moncef Marzouki est frappé par la justice de son pays. Le 4 novembre, un mandat d’arrêt a été émis par le tribunal de première instance de Tunis. Cette décision fait suite à une de ses interventions télévisées faite dans laquelle Moncef Marzouki se félicite de la proposition du Conseil permanent de la Francophonie de reporter le XVIIe Sommet de la Francophonie, prévu les 20 et 21 novembre à Djerba, en Tunisie. Une attitude que le président Kaîs Saied, juge de complotiste contre la nation.
Le mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ex-président Moncef Marzouki intervient, après que le président Kais Saied a demandé l’ouverture d’une enquête et le retrait du passeport diplomatique de Marzouki. POur l’homme politique qui vit en France depuis quelques années, ce mandat d’arrêt vient confirmer les positions dictatoriales du régime de Kaîs Saied.
Rappelons que l’ex-président tunisien qui a longtemps vécu au Maroc, c’est à plusieurs occasions opposé aux manœuvres algériennes à l’égard du Maroc et aux violations de droits de l’Homme dans les camps de Tindouf. Et sur l’affaire du Sahara, Tunis a également rejeté les propos de l’ex-président tunisien sur cette question. Moncef Marzouki a été le président de la République de 2011 à 2014, année où il est battu au second tour de l’élection présidentielle par Béji Caïd Essebsi.