Le président tunisien s’est attiré les foudres de l’opposition, qui dénonce un coup de force anti-démocratique. Il a annoncé lundi 13 décembre annoncé une série de mesures dont le maintien de la suspension du parlement jusqu’à l’organisation de nouvelles élections.
Les opposants du président de la Tunisie Kaïs Saïed l’accusent de chercher à prolonger son monopole du pouvoir. Ceci au lendemain de son annonce sur un nouveau gel du parlement et la tenue d’élections législatives dans un an. Ces opposants disent vouloir mettre en place un mouvement dit de « sauvetage national ».
Le discours présidentiel a suscité des réactions mitigées en Tunisie. Une frange de la population estime que la date du 17 décembre 2022 fixée pour les élections est trop loin. Cela permettra au président de continuer à gouverner par décrets.
En Tunisie, le Parlement reste gelé, l’immunité des députés aussi. Ainsi l’inquiétude règne. Les juristes, et des membres de la société civile craignent une instabilité sociale dans le pays et un boycott de la part des partenaires internationaux.