Le sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) sur les questions humanitaires sur le continent africain s’est tenu du 27 au 28 mai 2022 à Malabo, en Guinée équatoriale. La réunion des gouvernements africains a permis de trouver des solutions pour une meilleure gestion des situations de crise humanitaire.
L’Afrique demeure en proie aux crises humanitaires causées par la sécheresse, les inondations, ou encore des cyclones, responsables en partie du difficile développement socio-économique des pays du continent. Une problématique en débat au sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA) sur les questions humanitaires sur le continent.
Ce sommet extraordinaire est extrêmement important parce que comme vous le savez la crise humanitaire à travers le monde, l’Afrique n’est pas épargnée. Il est important pour des raisons politiques et d’engagement. Que les africains se réunissent à Malabo pour trouver les voies et moyens pour aboutir à des solutions durables pour régler les questions de crise humanitaire, de changement climatique, de sécurité mais aussi de tous les mouvements anti constitutionnels en Afrique qui permet d’avoir un continent sécurisé pour qu’on puisse s’occuper des vraies problématiques humanitaires.
Ibrahima Cheikh Diong, Directeur général de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC)
Pour relever ces défis, le plaidoyer et la sensibilisation du mécanisme africain d’évaluation par les pairs a permis de récolter 140 millions de dollars sur un besoin de 14 milliards de dollars pour prendre soin des déplacés et réfugiés, mais aussi la prévention de situations de crises humanitaires. Une bonne avancée dans le combat pour une meilleure gestion des crises.
Je me réjouis d’abord de ce que le président de l’union africaine aie fait un appel devant ses pairs de l’importance de ce que fait mon organisation et aussi soutenir notre effort de mobilisation des ressources. C’est mon combat depuis que j’ai pris la tête de cette institution, de s’assurer que nos présidents africains soient nos ambassadeurs dans le plaidoyer au nom de l’Union Africaine, qu’on a un instrument qui a été créé essentiellement pour gérer les situations liées aux crises humanitaires.
Ibrahima Cheikh Diong, Directeur général de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC)
Outre les difficultés humanitaires aggravées par l’impact socio-économique de la pandémie de la Covid-19, le continent africain subit de plein fouet les conséquences du conflit russo-ukrainien dont les conséquences directes se font ressentir par la flambée des prix sur les marchés.