La société américaine Millennium Challenge Corporation (MCC) a approuvé le programme « Farm-to-Market Compact » de la Zambie d’un montant de 458 millions de dollars, conçu pour stimuler la croissance économique inclusive dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-industrie. L’approbation du Pacte de la ferme au marché de la Zambie permettrait de relancer l’économie de ce pays impacté par les changements climatiques.
En Zambie, le programme « Farm-to-Market Compact » a été approuvé, vendredi 20 septembre 2024, par la société américaine Millennium Challenge Corporation (MCC). Ce programme vise à favoriser une croissance économique inclusive dans les secteurs de l’agriculture et de la transformation agroalimentaire. Il est doté d’un budget de 458 millions USD financé par l’entreprise américaine Millennium Challenge Corporation (MCC) , avec une contribution de 33,75 millions dollars du gouvernement zambien.
Le soutien de Millenium Challenge Corporation arrive à point nommé dans un pays où le secteur agricole fait face à deux défis considérables notamment un lien avec les effets du changement climatique qui est entrainent de vagues de sècheresse et qu’il convient de surmonter à travers des investissements importants pour non seulement rendre le secteur agricole compétitif en réduisant entre autres des coûts de transport des marchandises vers les marchés.
Adamou Louché , Économiste
Dans les détails, le programme a pour objectif de favoriser la réduction des coûts de transport des marchandises vers les marchés, améliorer l’accès aux équipements pour les petits et moyens agriculteurs et transformateurs. Il devrait également permettre d’augmenter le financement des projets d’infrastructures agricoles et de mener des réformes dans le secteur afin d’attirer davantage d’investissements privés selon les autorités locales.
Et plus globalement le pays doit continuer à mobiliser des capitaux pour aspirer à réduire l’impact des changements climatiques sur son agriculture et stimuler durablement son économie.
Adamou Louché , Économiste
L’approbation de cet accord fait suite aux problèmes de sécheresse auxquels le pays à fait face. Ces derniers ont entraîné la destruction des cultures dans 84 des 116 districts que compte le pays. Cette situation a également conduit à une baisse de 54 % de la production de maïs à seulement 1,5 million de tonnes en 2023/2024, son plus bas niveau en 16 ans.