Depuis son élection en août 2021, le nouveau chef d’Etat zambien a fait de la hausse de la production minière l’une de ses priorités. Les allègements fiscaux feraient non seulement revenir des capitaux frais en Zambie, mais devraient aussi doper la production de cuivre affectée l’année dernière par des tensions avec de grands groupes miniers comme Glencore et Vedanta.
Réduire le déficit budgétaire, restaurer la croissance économique et revoir les politiques minières, ce sont là quelques points auxquels les nouvelles autorités veulent s’attaquer au plutôt. Le président Hakainde Hichilema l’a annoncé lors de sa première prise de parole devant l’Assemblée nationale. D’autres secteurs sont également concernés notamment agricole et énergétique.
Le discours du président a été bien accueilli par les compagnies minières présentes dans le pays. La double-imposition en vigueur dans le régime fiscal zambien était l’un des points qui a longtemps constitué des griefs des compagnies vis-à-vis du régime de l’ancien président Edgar Lungu. Introduit en 2018, ce régime fiscal était, en effet, jugé non compétitif par les compagnies
La Zambie qui est en défaut de paiement pour une dette estimée à plus de 11 milliards de dollars, cherche à accroître la contribution des mines à l’économie. Le pays espère donc augmenter sa production annuelle de cuivre à 2 millions de tonnes d’ici 2026, contre 882 000 tonnes enregistrées en 2020.