Au Zimbabwe, le gouvernement a suspendu 135 000 enseignants, soit près de 90 % de la main-d’œuvre nationale, pour 3 mois. C’est suite à un mouvement de grève ayant empêché la réouverture des écoles depuis le 7 février 2022. Les enseignants revendiquent une revalorisation de leurs salaires, qui a baissé de 540 dollars à 80 dollars ces dernières années.
La crise dans le secteur éducatif s’intensifie au Zimbabwe. Alors que la réouverture des écoles était prévue le 7 février 2022, les portes sont restées closes. Le 14 février 2022, le gouvernement a pris une mesure drastique, suspendant 135 000 enseignants, soit près de 90% de l’effectif national, et ce pour une durée de 3 mois. Ces enseignants sont entrés en grève, revendiquant une revalorisation salariale.
Au Zimbabwe, le salaire des enseignants a drastiquement chuté de 540 dollars à 80 dollars en raison de la dépréciation du dollar zimbabwéen face au dollar américain.Suite à des négociations avec les syndicats des enseignants, le gouvernement a promis une hausse de 20% des revenus avec le paiement des arriérés de salaire accumulés depuis 2012. Des mesures jugées insuffisantes par la centrale syndicale Progressive Teachers Union of Zimbabwe.
Les revendications salariales des enseignants du Zimbabwe ont commencé il y a 3 ans, période au cours de laquelle leurs rémunérations ont été converties du dollar américain au dollar zimbabwéen. Une crise qui prend désormais une tournure politique, le principal parti d’opposition la Coalition citoyenne pour le changement ayant appelé à une solution urgente pour “éviter l’effondrement” du système éducatif zimbabwéen.