Le Zimbabwe est entré dans une nouvelle ère de l’administration fiscale après que la Zimbabwe Revenue Authority (Zimra) ait officiellement mis en service le 18 août 2025, son système de gestion fiscale moderne, pratique et efficace, qui devrait rationaliser le régime fiscal et stimuler la collecte des recettes.
Le Zimbabwe a franchi le 18 août 2025, une étape majeure dans la mobilisation de ses ressources nationales en rendant la perception des impôts entièrement numérique. Cette réforme vise à améliorer l’efficacité, réduire les coûts, gagner du temps et combler les fuites fiscales. Le vice-ministre des Finances, du Développement économique et de la Promotion des investissements, Kuda Mnangagwa, a lancé le système, soulignant qu’il s’agissait d’une étape audacieuse et transformatrice dans le programme de modernisation fiscale du gouvernement.
“L’adoption représente une avancée majeure vers une administration fiscale moderne, transparente et efficace au Zimbabwe. L’introduction du système TAMS (Tax and Revenue Management System) a profondément transformé la gestion fiscale dans le pays.”
Regina Chinamasa, Commissaire générale de Zimra – Zimbabwe
L’Autorité fiscale du Zimbabwe (ZIMRA) reste fermement sur la bonne voie pour atteindre son objectif de recettes annuelles de 7,2 milliards de dollars US pour 2025, ayant déjà réalisé 3,21 milliards de dollars US de recettes nettes d’ici le milieu de l’année contre un objectif de 3,13 milliards de dollars US, selon la commissaire générale, Regina Chinamasa.
« C’est un pas dans la bonne direction. Si l’on suit les tendances mondiales, il est inévitable que la plupart des économies s’adaptent à ces normes nobles visant à accroître la transparence. Cette tendance bénéficiera au secteur en réduisant les goulots d’étranglement liés au paiement des impôts ».
Elisha Chibvuri, Directeur général de la banque de ZB Bank – Zimbabwe
Un nouveau système permet désormais l’accès en temps réel aux données fiscales sans besoin de se rendre dans les bureaux de la ZIMRA. Intégré à l’examen budgétaire à mi-parcours, il améliore la production de rapports précis et rapides, facilitant la prise de décisions politiques et renforçant la redevabilité publique. Cet outil est jugé essentiel pour atteindre les objectifs de la Vision 2030, visant à faire du Zimbabwe une économie à revenu intermédiaire supérieur.



