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Zimbabwe : le processus de réconciliation lancé

Le 14 juillet 2024, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a lancé un programme de sensibilisation communautaire sur les massacres de Gukurahundi, visant à réconcilier son peuple. Ce processus est présenté comme un chemin vers une Nation unifiée. Entre 1983 et 1987, environ 20 000 opposants au régime de Robert Mugabe avaient été tués, et Emmerson Mnangagwa, alors ministre de la Sécurité, avait nié toute responsabilité. En 2017, il avait promis un processus de réconciliation et créé des groupes de chefs traditionnels pour enquêter sur ces événements. Cependant, certaines familles de victimes réclament des excuses publiques pour que la réconciliation soit véritablement réussie.

Le 14 juillet 2024, le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a lancé le programme de sensibilisation communautaire de Gukurahundi, de l’appellation donnée aux massacres contre des civils principalement issus de la tribu ndélélé, il y a 40 ans. Ce processus de réconciliation a été décrit par le président Mnangagwa comme un cheminement vers la construction d’une Nation unifiée.

“Nous construisons sur cette fondation et cimentons notre unité afin de nous protéger contre la jalousie. C’est notre pari dans cette nation sacrée, le Zimbabwe”.

Emmerson MNANGAGWA, Président de la RépubliqueZimbabwe

Environ 20 000 individus qualifiés d’opposants au régime de l’ancien président Robert Mugabe avaient été tués lors d’opérations de répression dans la région du Matabeleland entre 1983 et 1987. Le président Mnangagwa avait été mis en cause alors qu’il était ministre de la Sécurité du pays à l’époque des faits, mais il a toujours nié toute responsabilité dans les violentes répressions.

“À mesure que nous partageons nos histoires, les blessures du passé commencent à se refermer, permettant ainsi la guérison nationale”.

Emmerson MNANGAGWA, Président de la RépubliqueZimbabwe

En 2017, le président Emmerson Mnangagwa a fait la promesse d’un processus de réconciliation et a créé des groupes de chefs traditionnels locaux chargés d’enquêter sur ces massacres. 72 chefs vont diriger les audiences contre les présumés auteurs de ces massacres. Mais certaines familles de victimes demandent au gouvernement des excuses publiques afin que le processus de réconciliation entamé soit, selon elles, abouti.

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