Visite inopinée du chef de l’Etat Mahamat Idriss Deby dans plusieurs quartiers de N’djaména le 3 juin au lendemain des premières pluies qui ont touché la capitale, provoquant des inondations localisées. Une situation qui fait redouter les scénarios de 2024, alors que plusieurs réformes sont censées avoir été mise en place pour faire à ces catastrophes naturelles.
Les dégâts causés par les fortes pluies à N’Djamena ont été constatés le 3 juin par le chef de l’Etat.
Le président Mahamat Idriss Deby s’est rendu en personne dans plusieurs arrondissements vulnérables de la capitale, 24 heures après les premières averses, pour constater par lui-même les conditions dans lesquelles vivent les populations.
Avec seulement deux grosses pluies, la situation est vraiment catastrophique, vous savez l’année dernière nous avons mis en place un comité de lutte contre l’inondation et en même temps de la prévention aussi donc ce qui veut dire qu’ils avaient un an pour prendre les dispositions nécessaires pour éviter justement, ces désagréments. Mais dès les premières heures, si les choses commencent comme ça, je crois qu’on a encore beaucoup à faire.
MAHAMAT IDRISS DEBY, Président de la République – Tchad
Un appel à la conscience citoyenne collective a été lancé.
J’en appelle aussi au sens de la citoyenneté, ce n’est pas seulement de la responsabilité du gouvernement de lutter contre les inondations. En ce qui concerne la propreté de notre capitale, c’est tout le monde qui doit contribuer que ce soit les citoyens quand je vois les gens qui jettent des déchets dans nos canaux ou bien dans les bassins ça n’aide pas. Chaque maire doit prendre ses responsabilités parce qu’ils ont été élus sur la base de promesses qu’ils ont fait à la population donc je les appelle à respecter la promesse qu’ils ont fait à la population.
MAHAMAT IDRISS DEBY, Président de la République – Tchad
En période d’intempéries, la capitale N’djaména est prise en tenaille entre les eaux de pluies et les eaux fluviales. En 2024, les pluies diluviennes et les inondations avaient fait plus de 500 morts et près de 2 millions de sinistrés durant le dernier semestre de l’année.
