Le 5 juin 2025, le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural du Gabon a confirmé la poursuite du déploiement de matériel agricole dans les provinces, dans le but de moderniser et renforcer un secteur clé pour l’économie nationale et la souveraineté alimentaire. Cette initiative s’inscrit pleinement dans la stratégie gouvernementale visant à dynamiser l’agriculture, pilier fondamental du développement du pays.
Dans un contexte de diversification économique, le Gabon modernise son secteur agricole. Le gouvernement poursuit activement le déploiement massif de matériel agricole dans les neuf provinces du pays pour renforcer la production nationale et assurer la souveraineté alimentaire. Le 5 juin 2025, le ministère de l’Agriculture a confirmé la poursuite de cette initiative, soutenue par la volonté des nouvelles autorités de réduire la dépendance alimentaire du pays.
“ Cette grande décision de privilégier le développement rural dans les politiques publiques est motivée par l’urgence d’assurer une souveraineté alimentaire, d’en finir avec la dépendance aux importations et de réduire le chômage.”
Odette Polo, Ministre de l’Agriculture – Gabon
Autrefois négligé, le secteur agricole du Gabon suscite un regain d’intérêt. En mai 2025, le gouvernement a signé un partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture pour digitaliser les chaînes de valeur agricole, avec un budget de 6,3 milliards FCFA. Ce projet vise à renforcer la gouvernance, améliorer la sécurité alimentaire et promouvoir une gestion durable des ressources.
“ Ce matériel renforcera également les capacités opérationnelles des services départementaux, à fournir un accompagnement approprié à nos agriculteurs qui en ont besoin.«
Calixte Mba Nze, Représentant des agriculteurs de Ntoum – Gabon
Avec plus de 5 millions d’hectares de terres arables et un climat tropical propice, le Gabon importe près de 60 % de ses denrées alimentaires, selon les données du ministère de l’Agriculture. L’agriculture ne représente aujourd’hui que moins de 1 % de l’économie formelle et 3 % du produit intérieur brut de l’économie du pays d’Afrique centrale.
