Alors que le Cameroun se prépare à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025, le Conseil électoral (ELECAM) a tenu sa deuxième session statutaire le 23 juillet à Yaoundé, soit deux jours seulement après la clôture du dépôt des candidatures. Cette réunion importante marque une étape clé dans l’évaluation de l’éligibilité des 83 candidats à la magistrature suprême du pays.
La deuxième session de plein droit du Conseil électoral du Cameroun, organisée dans le cadre de l’élection présidentielle prévue le 12 octobre 2025, s’est tenue le 23 juillet 2025 au siège d’ELECAM à Yaoundé. Après la date limite de dépôt des dossiers de candidature fixée au 21 juillet, la réunion est consacrée à l’examen des 83 dossiers déposés par les candidats potentiels à la prochaine élection.
Cette session de plein droit nous offre une nouvelle occasion de consolider la crédibilité d’Elections Cameroon. La légitimité de notre institution dépend étroitement de la rigueur avec laquelle nous gérons chaque étape du processus. Nous devons agir non sous la pression ou dans la précipitation, mais mus uniquement par la préservation de l’intérêt général et de l’équité démocratique.
Enow Abrams Egbe, Président d’Elections Cameroon
Selon le Président d’Elections Cameroon, cette session est importante dans l’élection présidentielle, car elle permettra de déterminer si le dossier de candidature répond aux exigences de l’article 54 du Code électoral, tout en soulignant le devoir du conseil de veiller au respect de la loi électorale par tous les candidats, garantissant ainsi des élections régulières, impartiales, libres, justes, transparentes et crédibles.
J’invite donc chacun de nous à faire preuve de discernement et de vigilance, afin de détecter avec précision toute irrégularité ou incohérence susceptible d’affecter la validité des dossiers de candidature.
Enow Abrams Egbe, Président d’Elections Cameroon
En garantissant la transparence, l’équité et le strict respect de la loi, ELECAM joue un rôle central pour garantir des élections crédibles et démocratiques au Cameroun.
