Face à une surpopulation carcérale croissante, le président mozambicain Daniel Chapo appelle à une transformation en profondeur du système pénitentiaire. Plaidant pour une justice centrée sur la réinsertion et la formation plutôt que sur la seule sanction, il annonce un ensemble de réformes.
Le Président mozambicain, Daniel Chapo, a exprimé sa volonté de repenser en profondeur le système pénitentiaire du pays. Selon lui, il est essentiel de privilégier la réinsertion des détenus et la formation continue des agents pénitentiaires, plutôt que de se concentrer uniquement sur la sanction. Il a rappelé que le fonctionnement de la justice pénale est le reflet des choix éthiques et politiques du Mozambique.
« Nous devons investir dans l’introduction de peines alternatives à l’emprisonnement afin de promouvoir une justice plus rationnelle, proportionnée et efficace » .
Daniel Chapo, Président de la République – Mozambique
Le chef de l’État mozambicain a réaffirmé sa volonté d’engager des réformes en profondeur pour construire une justice plus humaine, tournée vers l’inclusion et la réhabilitation. Pour concrétiser cette vision, le Président Chapo a annoncé le renforcement des programmes de formation professionnelle et le développement de l’activité agricole au sein des établissements pénitentiaires.
« Ce n’est pas en augmentant simplement le nombre de prisons que l’on peut le résoudre. Nous avons besoin d’un système judiciaire qui ne se contente pas de punir, mais qui réhabilite ; qui n’exclut pas, mais qui réintègre ».
Daniel Chapo, Président de la République – Mozambique
Le Mozambique compte environ 160 établissements pénitentiaires, mais fait face à une surpopulation carcérale importante avec 21 000 détenus pour des infrastructures insuffisantes. Pour remédier à cela, le gouvernement prévoit de construire 13 nouvelles prisons, dont dix de district et trois régionales d’ici 2029.
