Comment penser un développement plus juste, plus inclusif et porté par les Centrafricains eux-mêmes ? C’est l’ambition portée par le Conseil économique, social et environnemental, à l’occasion de sa dernière session. Une session marquée par un discours fort du président de l’institution, appelant à l’émergence d’une Centrafrique souveraine, consciente et actrice de son propre avenir.
Alors que les défis économiques, sociaux et politiques s’entremêlent, le Conseil économique, social et environnemental se positionne comme un catalyseur de solutions durables. À travers ses sessions de travail, cette institution républicaine invite à penser autrement le développement, en mettant le citoyen au centre des dynamiques de transformation. Les conseillers ne se contentent plus de dresser des constats : ils appellent à un nouveau sursaut national, porté par une volonté collective de changement.
“C’est une République centrafricaine en pleine reconstruction que nous devons porter. Une nation dont le peuple, affranchi de tout complexe de néocolonialisme, se montre mûr, conscient et responsable de son destin. Réconcilié avec lui-même, souverain dans son âme comme dans ses ressorts psychologiques, son patriotisme s’endurcit, guidé par les principes de la Constitution du 30 août 2023. Ce peuple-là ne se contente plus de survivre. Il s’émancipe progressivement de la résilience pour oser le développement.”
Alfred TAÏNGA POLOKO, Président du Conseil économique et social – Centrafrique
Ce discours marque un tournant, celui d’une Centrafrique qui revendique sa capacité à construire, décider et innover à partir de ses propres ressources. Et pour traduire cette vision en actes, les conseillers économiques plaident pour une mobilisation autour des grands chantiers nationaux : infrastructures, fiscalité, décentralisation, emploi des jeunes.
“Le peuple centrafricain évolue : nous sommes en 2025 avec une version 16.0 de notre conscience nationale. En phase avec les mutations du monde, et en parfaite symbiose avec l’Afrique des grandes ambitions, la Centrafrique se prépare à aller à la rencontre de son destin. Oui, Mesdames et Messieurs, distingués invités, le 28 décembre prochain, les Centrafricains se rendront aux urnes pour élire leurs conseillers municipaux et régionaux, leurs députés… et leur président de la République.”
Alfred TAÏNGA POLOKO, Président du Conseil économique et social – Centrafrique
A noter que dans l’atteinte des objectifs de son Plan national de développement 2024-2028, le pays d’Afrique centrale ambitionne par ailleurs une mobilisation effective de ressources. Tel un appel au civisme, à la responsabilité collective et à l’ancrage démocratique, le pays d’Afrique poursuit sa quête d’une Centrafrique prospère et souveraine.
