Alors que le pays est en guerre contre les groupes djihadistes depuis près d’une décennie, les autorités burkinabè annoncent avoir repris le contrôle de plus de 72 % du territoire national. Un bilan jugé encourageant par l’exécutif, qui lance en parallèle une évaluation de ses ministres pour maintenir la pression sur le terrain.
Au Burkina Faso, le gouvernement affiche des avancées dans la lutte contre l’insécurité. Le Premier ministre évalue depuis ce lundi 4 août les membres de son équipe, à la lumière d’un nouveau bilan sur la reconquête du territoire national.
72,70%. C’est désormais la part du territoire national que le gouvernement burkinabè estime avoir reprise au détriment des groupes djihadistes. Un chiffre en hausse par rapport aux 70,89% enregistrés en décembre 2024. Une progression saluée par le ministre de la Défense, le général Célestin Simporé, qui a présenté ce bilan fin juin.
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Général Célestin Simporé – Ministre de la Défense – Burkina Faso
Parmi les zones citées en exemple : la reconquête de la ville de Sourou, la stabilisation de Diapaga et de Djibo, ou encore le redémarrage de la mine de Bongo, longtemps à l’arrêt. Le ravitaillement de plusieurs localités de l’Est du pays reprend peu à peu, et l’administration fait son retour dans certaines zones jusque-là inaccessibles.
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Général Célestin Simporé – Ministre de la Défense – Burkina Faso
Ces résultats s’inscrivent dans une stratégie globale de restauration de l’autorité de l’État. Mais sur le terrain, la situation reste fragile dans plusieurs régions. L’évaluation en cours des membres du gouvernement pourrait déboucher sur des ajustements au sein de l’exécutif.



