La problématique liée à l’accès aux soins de santé demeure l’un des maux dont souffre le continent africain. Des millions de personnes décèdent chaque année faute de soins médicaux et en raison également d’infrastructures adaptées. Au Burkina Faso, les autorités se disent engagées sur la question.
Des infrastructures de santé souvent insuffisantes, comme ici dans la région du Djoro où la prise en charge des malades reste difficile. Mais le gouvernement burkinabè indique vouloir mettre un terme à cette problématique qui continue d’entraîner une dégradation du système de santé. Dimanche dernier, le ministre de la Santé était sur place afin de faire le point sur les travaux engagés.
“L’appareil de radiographie est maintenant fonctionnel. Nous avons pu aussi nous rendre compte de la disponibilité d’un appareil de radiographie mobile qui peut permettre d’aller au lit du malade et même de se projeter au niveau de certains CSPS en stratégie avancée pour aller offrir cet examen paraclinique.”
ROBERT LUCIEN JEAN-CLAUDE KARGOUGOU, Ministre de la Santé, Burkina Faso
Des améliorations très attendues par les patients régulièrement confrontés à des retards dans leur prise en charge.
“Normalement, d’ici fin septembre, les travaux résiduels devraient être achevés pour que nous puissions envisager la mise en service de ces différentes unités. Ceci viendra évidemment renforcer l’offre de soins dans le district sanitaire de Diébougou et notamment dans la province de la (…).”
ROBERT LUCIEN JEAN-CLAUDE KARGOUGOU, Ministre de la Santé, Burkina Faso
Renforcer l’accès aux soins, une urgence au Burkina Faso notamment dans les régions rurales qui font face notamment à une insuffisance du personnel de santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le pays compte en moyenne seulement un médecin pour 10 000 habitants.



