S’exprimait lors du rassemblement de Siyabonga organisé samedi 16 août à Seshego dans le Limpopo en Afrique du Sud, Julius Malema, le leader des Combattants pour la liberté économique a critiqué le dialogue national , le qualifiant de gaspillage des ressources de l’État.
Le leader des Combattants pour la liberté économique, Julius Malema, fustige le dialogue national initié le 15 août par le président Cyril Ramaphosa, qualifiant cette initiative de gaspillage des ressources de l’État. Pour l’opposant, les fonds dédiés devraient plutôt être utilisés pour répondre aux besoins urgents des Sud-Africains.
“De nombreuses personnes ayant participé aux préparatifs ont suggéré qu’il fallait reporter la réunion, car elles ne sont pas prêtes à se mettre dans l’embarras comme eux le font. Nous ne soutenons pas cette convention. Nous ne soutenons pas le dialogue national. Nous connaissons les revendications de notre peuple. Nous ne pouvons pas dépenser 700 millions de rands que nous n’avons pas. Notre peuple a besoin de services. Il ne veut pas de négociations. Il en a assez de parler.”
JULIUS MALEMA, Président des Combattants pour la liberté économique, Afrique du Sud
Alors que la première étape du dialogue national s’est achevée le 16 août, Julius Malema, qui n’y pas pris part, estime que les problèmes fondamentaux tels que les routes non goudronnées, les ponts manquants dans certaines régions comme dans le KwaZulu-Natal et les conséquences des inondations devraient être prioritaires.
“C’était désorganisé, il n’y avait qu’une élite gouvernementale dispersée. Cela ne servait à rien. Au contraire, il s’agissait de préserver l’ego de certains, ce qui constituait un gaspillage d’argent.”
JULIUS MALEMA, Président des Combattants pour la liberté économique, Afrique du Sud
L’Alliance démocratique et le Front de la liberté se sont également retirés du dialogue accusant l’ANC au pouvoir d’instrumentaliser ces assises à des fins électorales à quelques mois des élections locales prévues en 2026.



