Le président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a été élu président de la Communauté de développement d’Afrique australe, le 17 août. Ce 45e sommet des Chefs d’Etat et de gouvernements avait pour thème « l’industrialisation, la transformation du système agricole et la transition énergétique ».
Les travaux du 45ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté de Développement d’Afrique australe, SADC ont pris fin le 17 août. Une rencontre marquée par la passation de pouvoir entre le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa et son homologue malgache Andry Rajoelina à la tête de l’organisation. Une première pour Madagascar, 20 ans après son adhésion en 2005 au sein de la SADC
Nous voici au terme de ce 45eme sommet des chefs d’état et de gouvernement de la SADC. Sans m’attarder dans un long discours après les nombreuses heures de travail consacrées à nos échanges, permettez-moi de vous adresser à vous tous ici présent mes sincères remerciements . Je vous remercie pour votre présence pour la qualité de nos discussions et pour la pertinence des décisions que nous avons prises ensemble . Les échanges ont été riches, les contributions nombreuses et éclairées . Elles ont permis d’élaborer des décisions importantes pour l’avenir de notre région , pour nos peuples et pour le renforcement de notre coopération .
ANDRY RAJOELINA, Président de la République – Madagascar
Seule la moitié des 16 pays membres de la SADC était représentée au plus haut niveau, à l’instar de l’Afrique du Sud.
Nous tenons à adresser les plus chaleureuses félicitations à Son Excellence Monsieur le Président Andry Rajoelina pour son accession à la présidence de la SADC de 2025 à 2026. Votre prise de fonction à ce poste éminent marque véritablement une étape historique pour Madagascar et reflète la confiance et l’estime que vos homologues chefs d’État placent en votre leadership.
CYRIL RAMAPHOSA, Président de la République – Afrique du Sud
Aucun calendrier n’a été communiqué et aucun objectif n’a été chiffré. Madagascar a toutefois assuré que sa présidence pour un an porterait sur l’intégration économique de la sous-région, le soutien humanitaire, la coopération sécuritaire, et la diplomatie en adoptant une position dite de “neutralité active”.



