Burkina Faso : La coordonnatrice de l’ONU “persona non grata”

Elle était en poste depuis 2024…Au Burkina Faso, la coordonnatrice résidente de l’ONU, Carol Flore-Smereczniakla a été déclarée “persona non grata” par les autorités…un nouvel épisode de tensions qui rappelle quelque peu l’expulsion en 2022 de la précédente coordonnatrice Barbara Manzi.

Nouvel épisode de tensions entre le Burkina Faso et les Nations unies. Ce lundi 18 août, les autorités ont déclaré la coordonnatrice résidente de l’ONU persona non grata. Carole Flore-Smereczniak, qui était en poste depuis 2024, est accusée par le gouvernement d’avoir véhiculé des informations graves et mensongères. Une décision ferme annoncée à la télévision nationale par le ministre de la Communication.

Le gouvernement porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que Madame Carole Flore-Smereczniak, coordonnatrice résidente du système des Nations unies, est déclarée persona non grata  sur le territoire du Burkina Faso.

PINGDWENDÉ GILBERT OUEDRAOGO, Ministre de la Communication – Burkina Faso

C’est le rapport intitulé “Les enfants et le conflit armé au Burkina Faso” qui a mis le feu aux poudres. Rapport selon lequel 2 255 enfants ont été victimes de 2 483 violations graves commises entre juillet 2022 et juin 2024. Sur ce total, 501 violations graves sont imputées aux Forces de défense et de sécurité burkinabè. Des informations vivement contestées par les autorités qui dénoncent l’absence de preuves à l’appui.

Le gouvernement après avoir découvert le rapport du secrétaire général des Nations unies adressé au Conseil de sécurité, intitulé les enfants et les conflits armés au Burkina Faso, s’indigne du total mépris à l’endroit des autorités et institutions burkinabè qui n’ont été ni associées à son élaboration, encore moins informées des conclusions de l’étude…ce rapport qui ressemble à une compilation d’affirmations sans fondement et de contre vérité, ne comporte en annexe ni copie de rapport d’enquête, ni arrêt de justice pour étayer les cas prétendus de violations contre des enfants attribués aux vaillants combattants burkinabè.

PINGDWENDÉ GILBERT OUEDRAOGO, Ministre de la Communication – Burkina Faso

Ce manque de concertation avec les autorités avait aussi été évoqué par le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré dans un courrier adressé au mois de juillet à la coordonnatrice résidente de l’ONU. Courrier dans lequel il appelait à prioriser l’expertise locale, et ce en vue de respecter la vision du Président Ibrahim Traoré.

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