Afrique : l’ONU invite la Côte d’Ivoire à rétablir les droits politiques de Laurent Gbagbo

Le 21 juillet 2025, l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo a saisi le Comité des droits de l’Homme de l’ONU pour contester une condamnation liée à l’affaire de la BCEAO, qu’il juge attentatoire à ses droits politiques. En réponse, le Comité a appelé le 20 août 2025, l’État ivoirien à garantir l’exercice effectif de ses droits, conformément à l’article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Le 20 août 2025, le Comité des droits de l’Homme des Nations Unies s’est prononcé sur la requête de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui dénonçait les obstacles à sa participation à la vie politique en Côte d’Ivoire. Dans son communiqué, le Comité invite l’État ivoirien à assurer le plein exercice de ses droits politiques, notamment son droit de se porter candidat à l’élection présidentielle prévue en octobre, conformément à l’article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

“On me dit que quelqu’un m’a jugé et m’a condamné et qu’à cause de ça, je ne peux pas être candidat. Est-ce que vous croyez ça vous ?”

Laurent Gbagbo, Président du PPA-CICôte d’Ivoire

Autre ténor de l’opposition, Tidjane Thiam, président du PDCI, a été radié de la liste électorale en raison de questions liées à sa nationalité. Il fait partie des figures de l’opposition exclues de la présidentielle par des décisions judiciaires. Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU a appelé l’État ivoirien à garantir l’exercice de ses droits politiques, conformément à l’article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

“Un président de la République, on ne le juge pas n’importe comment. On ne le juge pas devant n’importe quelle juridiction. Donc moi, je rejette ce jugement et puis de toutes les façons. Il y a une amnistie qui, en principe, efface tous les faits, pas les hommes, mais les faits. Alors quelle est cette amnistie qui est faite de telle sorte que ce sont tous mes amis qui sont amnistiés et pas moi.”

Laurent Gbagbo, Président du PPA-CICôte d’Ivoire

À moins de deux mois de l’élection présidentielle, cette décision met les autorités ivoiriennes sous une pression juridique et politique croissante : soit elles appliquent les recommandations onusiennes, soit elles s’exposent à une nouvelle polémique électorale.


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