La fièvre de Lassa reste une menace majeure en Afrique de l’Ouest, touchant chaque année des centaines de milliers de personnes.Face à ce fléau, la 2ᵉ Conférence internationale de la CEDEAO sur la fièvre de Lassa s’est ouverte ce lundi à Abidjan.Plus de 300 experts et décideurs participent à cette rencontre pour coordonner la prévention et le contrôle de la maladie.
La fièvre de Lassa reste un fléau en Afrique de l’Ouest, touchant chaque année 100 000 à 300 000 personnes et causant près de 5 000 décès, selon l’OMS. Découverte en 1969 au Nigéria, cette maladie virale continue de fragiliser les systèmes de santé des pays endémiques. Face à cette menace, la 2ᵉ Conférence internationale de la CEDEAO sur la fièvre de Lassa (LIC 2025) s’est ouverte ce lundi 08 septembre à Abidjan, réunissant plus de 300 participants venus d’Afrique et d’ailleurs, sous le thème « Au-delà des frontières : renforcer la coopération régionale pour combattre la fièvre de Lassa et les maladies infectieuses émergentes », afin de promouvoir la coopération, la recherche et le financement durable en santé publique.
SONORE 1
ROBERT BEUGRÉ MAMBÉ
Premier ministre
Côte d’Ivoire
“ La fièvre de Lassa est responsable de près de 300 000 infections par an, dont environ 5 000 décès. Face à cette situation, nous avons l’obligation d’agir avec vigueur et rigueur. “
SONORE 2
MUHAMMAD ALI PATE
Ministre de la santé et de la Protection sociale
Nigeria
“Cette maladie demeure notre principal défi. Il ne revient pas aux autres de définir les solutions à notre place ; c’est à nous de nous unir pour les trouver. J’invite chacun d’entre nous à se concentrer sur des stratégies claires et des mesures concrètes, afin de renforcer notre résilience et de mieux protéger nos populations. ”
Au cœur de la conférence, plusieurs panels permettent aux experts de débattre des réponses régionales et nationales. L’un des principaux est consacré au rôle du Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM) de la CEDEAO, avec un focus sur le dialogue avec les pays endémiques, la priorisation des besoins et le renforcement de la surveillance, des laboratoires, des ressources humaines et de l’engagement communautaire.
SONORE 3
KOUADIO DANIEL EKRA
Directeur générale de l’INHP
Côte d’Ivoire
“Ce que nous attendons, c’est de pouvoir renforcer nos capacités de diagnostic ainsi que nos capacités de surveillance, afin de déterminer si la maladie est effectivement présente chez nous ou non, et également de pouvoir cartographier la circulation du virus dans toute la sous-région. ”
Cette 2ème conférence internationale de la Cedeao vise à établir une vision commune des besoins des pays endémiques et à formuler des recommandations concrètes pour renforcer la riposte régionale. La CEDEAO entend ainsi transformer la coopération ouest-africaine en un rempart durable contre les épidémies, renforçant la résilience des populations face aux maladies infectieuses émergentes
