La 16ᵉ Conférence des chefs d’État de la CEMAC s’est achevée à Bangui avec un communiqué final riche en décisions. Intégration, gouvernance, mobilisation de ressources : les priorités sont tracées.
Clôturé le 10 septembre 2025 à Bangui, le sommet de la CEMAC a marqué une étape importante pour l’avenir de la sous-région. Les chefs d’État ont insisté sur la nécessité d’approfondir l’intégration économique et de renforcer la gouvernance budgétaire. Un message fort porté par la Centrafrique, pays hôte, qui a assuré la présidence tournante ces dernières années.
“ Au regard de nos engagements communs, je ne doute pas que nous atteindrons les objectifs fixés par notre communauté. À chacun de vous, chers frères, j’adresse des remerciements appuyés pour la disponibilité exceptionnelle dont vous avez fait preuve durant ces assises. Je tiens également à féliciter le président de la Commission qui, malgré de nombreuses contraintes, a su mobiliser ses équipes pour assurer la réussite de nos travaux. ”
Faustin-Archange Touadéra, Président de la République – Centrafrique
Dans leur communiqué final, les chefs d’État de la CEMAC ont décidé de renforcer le recouvrement de la taxe communautaire, d’améliorer la transparence budgétaire et de mobiliser davantage de ressources intérieures. La croissance régionale, qui passe de 2 % en 2023 à 3 % en 2024, et un déficit budgétaire en amélioration, montrent l’importance d’appliquer ces décisions pour renforcer l’économie et la cohésion régionale.
“ Il n’est pas facile de succéder au président Touadéra avec les résultats qu’il a obtenus. Mais je peux vous assurer que nous sommes engagés dans la voie du panafricanisme, de la libération de l’Afrique et de l’intégration régionale au service du développement. ”
Denis Sassou Nguesso, Président de la République, Président de la Cemac – Congo
Pour les dirigeants de la sous-région, l’heure est désormais à l’action. La réussite de cette feuille de route dépend d’une volonté partagée de transformer les résolutions en résultats concrets. Avec Bangui comme témoin, la CEMAC veut désormais passer du discours à plus d’impact sur le terrain.



