Le 11 septembre 2025, le Conseil des ministres du Burkina Faso a adopté un décret instaurant la gratuité des visas pour les ressortissants africains. Bien que les visas restent obligatoires, ils seront désormais délivrés sans frais. Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, cette mesure vise à favoriser la libre circulation des personnes et des biens, ainsi qu’à renforcer l’intégration africaine.
Le Burkina Faso a annoncé la gratuité des visas pour les ressortissants africains, selon la Loi de finances rectificative de 2025. Cette mesure vise à faciliter la libre circulation, renforcer le tourisme et l’économie, et s’inscrit dans la continuité de l’instauration d’un visa électronique en 2023. Cette mesure a été prise jeudi 11 septembre 2025, en conseil des ministres.
“Avec ce rapport et ce conformat à la vision panafricaniste du chef de l’État, le Burkina Faso réaffirme sa ferme volonté de raffermer les liens historiques de fraternité entre les peuples africains. Alors, je tiens à souligner ici que la gratuité n’est pas l’exemple.”
Mahamadou Sana, Ministre de la Sécurité – Burkina Faso
La gratuité des visas pour les Africains au Burkina Faso ne signifie pas leur suppression, précise le ministre : les procédures restent en place, mais sans frais financiers. Cette décision, basée sur un rapport lié à la loi de finances rectificative 2025, s’inscrit dans une stratégie visant à renforcer la coopération intra-africaine, stimuler le commerce, le tourisme et les relations diplomatiques.
“L’accès au territoire national burkinabé est conditionné par la présentation d’un visa valide et ce, à l’exception, bien sûr, des dispositions d’exemption de visa prévues dans certains accords bilatéraux ou communautaires.”
Mahamadou Sana, Ministre de la Sécurité – Burkina Faso
Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, la gratuité des visas pour les Africains s’inscrit dans la vision panafricaniste du président Ibrahim Traoré et vise à renforcer les liens de fraternité entre les peuples du continent. Le gouvernement burkinabè affirme ainsi sa volonté de bâtir des ponts plutôt que des frontières, faisant du Burkina Faso une terre d’accueil et d’échanges. Ce geste politique fort s’aligne sur une stratégie d’unité africaine et de souveraineté.



