Afrique – 80ème Assemblée générale de l’ONU : Plaidoyer pour une gouvernance mondiale juste

L’Afrique a fait entendre sa voix sur la scène internationale, plaidant avec force pour une gouvernance mondiale plus juste et équitable. Lors de la 80ème Assemblée générale des Nations Unies,le 22 septembre 2025 le Président angolais João Lourenço a lancé un appel vibrant à la réforme du Conseil de sécurité. Il a souligné la contradiction flagrante entre le rôle croissant du continent dans les affaires mondiales et sa marginalisation dans les instances de décision. Le président angolais a mis en lumière un déséquilibre criant, l’Afrique étant absente de la table des décisions les plus importantes malgré une population de plus de 1,4 milliard d’habitants et une influence géopolitique grandissante. En effet, le Conseil de sécurité consacre près de 70 % de son attention à des questions africaines, mais le continent ne possède aucun siège permanent. Pour le Président Lourenço, cette situation n’est plus tenable et l’Afrique doit obtenir sa juste place.

L’Afrique a plaidé pour une gouvernance mondiale plus juste lors de la 80ème Assemblée générale des Nations Unies, le 22 septembre 2025. S’exprimant à la tribune de l’ONU, le président en exercice de l’Union africaine, João Lourenço, a réaffirmé le droit du continent à une place légitime au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. L’objectif est de faire de l’Afrique un acteur influent au sein du Conseil. 

“Le Conseil de sécurité ne peut continuer à se prétendre garant de la paix et de la sécurité internationales tout en excluant un continent qui représente plus d’un milliard et demi d’habitants Pour garantir une représentation juste et équilibrée, nous plaidons pour que les pays africains obtiennent cinq sièges non permanents supplémentaires, afin de permettre à l’Afrique de passer du statut d’objet des décisions du Conseil à celui d’acteur influent. ”

João Lourenço, Président en exercice de l’UA  – Angola

Le président angolais a dénoncé l’exclusion de l’Afrique du Conseil de sécurité, malgré son poids démographique d’1,4 milliard d’habitants). Il a souligné que 70 % des débats du Conseil concernent l’Afrique, notamment pour le maintien de la paix, sans que le continent n’ait de voix décisive. Ce plaidoyer s’inscrit dans la continuité des efforts de l’Union africaine pour une meilleure représentation. 

« J’exprime mon soutien inconditionnel aux efforts de Son Excellence Julius Maada Bio, Président de la République de Sierra Leone et Coordonnateur du Comité des dix chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies, avec la plus profonde conviction que, sous sa direction, nous serons en mesure de faire valoir nos vues sur le rôle de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies. » 

João Lourenço, Président en exercice de l’UA  – Angola

Cet appel à la réforme de l’ONU survient alors que sa structure est jugée obsolète, reflétant les dynamiques d’après-guerre plutôt que les réalités actuelles. L’Afrique, avec plus de 1,4 milliard d’habitants et 54 États membres, est l’un des deux continents sans représentation permanente au Conseil de sécurité. 

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