À l’occasion de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue à New York du 23 au 29 septembre 2025, le président congolais Denis Sassou Nguesso a lancé un appel pressant à la communauté internationale. Il a pointé la pauvreté, les inégalités, le chômage des jeunes et l’exclusion comme moteurs de l’instabilité sur le continent africain. Ces réalités, a-t-il averti, alimentent frustrations et extrémisme violent.
Alors que l’Organisation des Nations Unies s’approche de ses 80 ans, les principes fondamentaux de solidarité internationale et de diplomatie sont plus que jamais mis à l’épreuve. Face à la multiplication des conflits armés et à l’affaiblissement du multilatéralisme, le président congolais Denis Sassou Nguesso rappelle qu’une paix durable ne peut être garantie que par un effort collectif fondé sur le droit, et non sur la force. Pour le président Sassou la pauvreté, les inégalités, le chômage des jeunes et l’exclusion demeurent des facteurs majeurs d’instabilité en Afrique.
“ L’organisation des Nations unies a été fondée sur le socle de deux principes majeurs, la solidarité internationale et le multipartisme ou la reconnaissance de ce que chaque nation grande ou petite doit avoir voix au chapitre des affaires internationales.”
Denis Sassou Nguesso, Président de la République – Congo
En effet, plus de 40 % des jeunes Africains de moins de 25 ans sont sans emploi, et plus de 25 conflits armés sévissent sur le continent, notamment en Afrique de l’Ouest, au Sahel et dans la Corne de l’Afrique. Ces problèmes nourrissent les frustrations et favorisent l’extrémisme violent, souligne le président congolais.
“ Il ne peut y avoir de paix durable sans développement et inversement. La pauvreté, les inégalités, le chômage des jeunes, l’exclusion sont des terreaux, dont se nourrissent les frustrations, l’instabilité et l’extrémisme violent.”
Denis Sassou Nguesso, Président de la République – Congo
Pour Denis Sassou Nguesso, seule une solidarité internationale forte permettra aux pays en développement de construire un avenir résilient et durable. Devant l’Assemblée générale, il a souligné que l’ONU demeure un acteur essentiel, à condition qu’elle sache évoluer, se réformer en profondeur, se rapprocher des peuples et répondre concrètement aux multiples défis du monde contemporain.



