Face à la multiplication des crises : conflits armés, incertitudes économiques, insécurité alimentaire, Le Cameroun, représenté par son ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a réaffirmé son engagement en faveur de la paix, du développement et du respect des droits humains. Lejeune Mbella Mbella, a profité de son intervention à l’Assemblée générale des Nations Unies pour lancer un appel fort à une réforme structurelle de l’Organisation, à l’occasion de son 80e anniversaire.
Le Cameroun, représenté par son ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, lors de la 80ème Assemblée générale des Nations Unies, a réaffirmé son engagement en faveur de la paix, du développement et du respect des droits humains. Profitant de son intervention à cette tribune internationale, le ministre Mbella Mbella a lancé un appel fort en faveur d’une réforme structurelle de l’Organisation.
“En effet, en 2025, l’environnement de sécurité mondiale reste malheureusement marqué par une multiplication de conflits et de menaces en tous genres contre la sécurité humaine, y compris la menace nucléaire qu’on pensait d’un autre temps. Que ce soit en Europe, en Asie centrale, au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique, les foyers de tension naissent ou persistent et mettent en péril, plus que pas le passé, la paix, la stabilité et la sécurité internationale. Nos mondes ne pourront pas renouer nos défis du développement s’ils ne remportent pas celui de la paix.”
Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieures – Cameroun
Face à la multiplication des crises : conflits armés, instabilités économiques et insécurité alimentaire, le chef de la diplomatie camerounaise a dressé un bilan critique, affirmant que, 80 ans après la création de l’ONU, les objectifs de l’organisation ne sont toujours pas atteints. Lejeune Mbella Mbella souligne notamment l’impact de ces conflits sur l’économie mondiale, le commerce et l’approvisionnement, accentuant les inégalités et freinant le développement des pays les plus vulnérables.
“Nous avons la responsabilité historique de choisir, soit de permettre à la guerre et à ses fléaux de prospérer, soit d’offrir à nos enfants un monde stable, uni et prospère. Le Cameroun a fait son choix, celui de la paix et du développement.”
Lejeune Mbella Mbella, ministre des Relations extérieures, Cameroun
Dénonçant par ailleurs le non-respect, depuis 50 ans, des pays développés de leur engagement à allouer 0,7 % de leur produit national brut à l’aide publique au développement, Lejeune Mbella Mbella a rappelé que « le développement est un droit fondamental, et non une faveur » et a appelé à un multilatéralisme renforcé et à une solidarité internationale repensée, face à la recomposition des équilibres géopolitiques mondiaux.
