Le président Andry Rajoelina a nommé le général Ruphin Fortunat Dimbisoa Zafisambo Premier ministre le 6 octobre 2025, succédant à Christian Ntsay, limogé. Ancien directeur de cabinet civil puis militaire, Zafisambo prend ses fonctions dans un climat de fortes tensions politiques et sociales.
Dans un contexte de tensions politiques et de manifestations, le président Andry Rajoelina a nommé lundi 06 octobre 2025, un nouveau Premier ministre, le général Ruphin Fortunat Dimbisoa Zafisambo, en remplacement de Christian Ntsay, limogé après sept ans de mandat. Le général Zafisambo, n’est pas un inconnu dans les cercles du pouvoir à Madagascar. Ancien directeur du cabinet civil, puis récemment directeur du cabinet militaire de l’ex-premier ministre, il dispose de six mois pour apporter des résultats probants.
« Nous avons procédé à la nomination du Premier ministre, conformément à la proposition des membres du Parlement, afin de désigner une personnalité capable de rétablir l’ordre public et de restaurer la confiance du peuple. »
Andry Rajoelina , Président de la République – Madagascar
Le général Zafisambo Ruphin a pour mission de restaurer l’ordre et la confiance des Malgaches. Il devra également former un gouvernement capable de faire face aux urgences économiques et sociales, et de mettre en place des mesures de relance. Le président Rajoelina a souligné son engagement à combattre la corruption et à répondre aux attentes de la population. Il a décrit son nouveau Premier ministre comme un homme « intègre, rapide, ouvert et à l’écoute ».
« Avec un cœur plein d’espoir, je souhaite le meilleur au nouveau Premier ministre, afin qu’il soit libre et accomplisse ses devoirs sacrés que les Malgaches attendent de lui ».
Andry Rajoelina , Président de la République – Madagascar
Le gouvernement a été dissous le 28 septembre à la suite de manifestations menées par la Génération Z, initialement motivées par la pénurie d’eau et d’électricité, mais ayant ensuite pris une tournure politique. Depuis le début de la crise sur la Grande Île, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a recensé au moins 22 morts et plus de 100 blessés, un bilan non reconnu pour le moment par le gouvernement.



